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    Photo d'une luciole mâle. © L. Shyamal, GNU FDL Version 1.2

    Photo d'une luciole mâle. © L. Shyamal, GNU FDL Version 1.2

    • Ordre : Coleoptere
    • Sous-ordre : Polyphaga
    • Superfamille : Elateroidae
    • Famille : Lampyridae
    • Sous-famille : Lampyrinae (Latreille 1817) et Luciolinae (Lacordaire 1857)
    Lampyre femelle. © Jasja Dekker, CCA-SA 2.0 Generic license
     
    Lampyre femelle. © Jasja Dekker, CCA-SA 2.0 Generic license

    Également appelée lampyre ou ver luisant, la luciole appartient à la famille des coléoptères dont il existe 2.000 espèces, qui produisent presque toutes une luminositéluminosité allant du jaune au vert. C'est un prédateur de la strate herbacée et buissonnante qui limite la pullulation des limaces et des escargots

    Larve s'attaquant à un escargot. © Heinz Albers, GNU FDL Version 1.2

    Larve s'attaquant à un escargot. © Heinz Albers, GNU FDL Version 1.2 

    Les larves, appelées vers luisants à cause de leur caractéristique luminescente, chassent larves, vers et limaçons sous le tapis de feuilles mortes, qu'elles consomment après les avoir paralysés à l'aide d'un venin. Le plus connu sous nos latitudeslatitudes est le lampyre que l'on nomme plus communément ver luisant (Lampyris noctiluca Linnaeus 1767)

    Description du ver luisant

    Malgré son nom, le ver luisant n'est pas un ver, c'est un insecteinsecte coléoptère. Il tient son nom  au fait que la femelle, sous sa forme adulte, conserve un aspect de larve et se reproduit en conservant des caractéristiques juvéniles. Cette particularité est nommée néoténienéoténie ou pédogénèse.  Incapable de voler, la femelle présente un corps brunâtre, mou, segmenté et aplati.

    Lampyre mâle. © Fritz Geller Grimm, CC Paternité 2.5 générique
     
    Lampyre mâle. © Fritz Geller Grimm, CC Paternité 2.5 générique

    La bioluminescencebioluminescence qui est émise autant par les femelles que les mâles, que par les jeunes et même par les œufs, est due à une forte concentration de luciférine dans les cellules. Lorsque la luciférine est mélangée à l'oxygène, il se produit une luminosité verdâtre qui, chez les femelles, est destinée à attirer les mâles qui sont plus mobilesmobiles puisqu'ils peuvent voler. Chaque espèce possède sa luminescence et son rythme de clignotement propres.

    Vol de nuit (stries jaunes). © Quit007, GNU FDL Version 1.2

    Vol de nuit (stries jaunes). © Quit007, GNU FDL Version 1.2

    La luciole est sensible à la pollution lumineuse, mais elle est également victime des pesticidespesticides et du gyrobroyage qui est la méthode de fauche la plus destructrice des biotopesbiotopes que l'Homme ait pu inventer. Une présence importante de lucioles semble être un indicateur fiable de la bonne santé de l'environnement nocturnenocturne.

    Le saviez-vous ?

    Les peuplades primitives des forêts tropicalesforêts tropicales qui se déplacent la nuit sur les rivières, se servent des lucioles pour s'orienter. En effet, les rassemblements de coléoptères sont tels sur certains arbresarbres bordant les cours d'eau, qu'ils servent de repères, de phares en quelque sorte, lorsque les insectes clignotent de concert. 

    Champ lexical : lampyris noctiluca | luciole