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    Hémolytique, la saponaire est à utiliser avec précaution. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    Hémolytique, la saponaire est à utiliser avec précaution. © F. Le Driant/FloreAlpes.com

    La saponaire officinale est une plante herbacée qui pousse généralement en Europe centrale et méridionale, de préférence dans les lieux humides. Elle est constituée d'un rhizome de couleurcouleur orangée et d'une touffe de tiges dressées. Celles-ci portent des fleurs rosées. En phytothérapiephytothérapie, c'est la racine de la plante - son rhizome, donc - qui est principalement utilisée. Cette racine est récoltée à partir de fleurs âgées de 2 à 3 ans. Après un nettoyage rapide, elle est mise à sécher au soleilsoleil, à une température n'excédant pas 70 °C.

    La saponaire officinale, contre la toux

    Des extraits de saponaire officinale sont présents dans de nombreux médicaments (sirops, gouttes...), notamment expectorantsexpectorants. Cependant, cette plante aux propriétés diurétiquesdiurétiques et diaphorétiques - c'est-à-dire qu'elle provoque la sudationsudation - ne doit pas être prise de manière prolongée. À forte dose en effet, les saponines qui la composent auraient une activité délétère sur les globules rougesglobules rouges. À la moindre question, interrogez votre médecin et informez-le que vous prenez cette plante.

    La racine de la saponaire aurait aussi des propriétés détergentes. Elle entre ainsi dans la composition de dentifrices mais aussi et surtout, de nombreux savons. Et pour cause, puisqu'en présence de bicarbonatebicarbonate de soudesoude elle devient très moussante.

    Source : Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.