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    Et si dans ce monde de l'image, nous nous accordions une pause ? Juste le temps de prêter l'oreille à la nature qui nous entoure. C'est ce que fait Martyn Stewart. Mais sa pause à lui dure depuis plusieurs décennies. Une bonne cinquantaine d'années qu'il enregistre des sons. D'abord de manière très artisanale, comme l'enfant qu'il était. Aujourd'hui, de façon bien plus professionnelle, comme le naturaliste qu'il est devenu. Résultat : une collection de sons de plus de 30.000 heures !

    Une sélection de ces enregistrements vient tout juste d'être ouverte au public. Dans un ultime effort -- l'homme est en phase terminale d'un cancer des oscancer des os -- de la part de Martyn Stewart d'attirer l'attention sur cette nature si belle et si fragile. Selon lui, deux tiers des paysages sonores de son audiothèque ont depuis été endommagés. Voire perdus. Comme la grenouille dorée panaméenne ou le rhinocérosrhinocéros blanc du nord.

    Le naturaliste raconte qu'aujourd'hui, enregistrer les sons de la nature est devenu un défi. Car la pollution sonore est presque omniprésente. Ce qui lui prenait trois ou quatre heures il y a 25 ans nécessite désormais quelque 2.000 heures de patience. Et les enregistrements « pollués » par des bruits de machines sont devenus monnaie courante.

    C'est sans doute aussi pourquoi Martyn Stewart tient tant à nous inviter aujourd'hui à cet incroyable voyage sonore. À travers plus de 40 pays. Pour nous révéler les paysages de manière différente. Nous ouvrir les portesportes d'un autre monde.

     

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