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    Petite. Blanche. Velue. Dasymutilla gloriosa ressemble à s'y méprendre aux fruits du créosotier. Cette espèceespèce de guêpe appartient à la famille des Mutillidae, dont les membres sont surnommés « fourmisfourmis de velours ». Les femelles, sans ailes, se rapprochent de l'apparence des fourmis, tandis que les mâles sont pourvus d'ailes. Le pelage de Dasymutilla gloriosa semble conçu pour le camouflage ! 

    Mais dans une étude parue dans Biology Letters, des chercheurs mettent à mal cette hypothèse. La ressemblance avec les fruits du créosotier serait une coïncidence, puisque ces guêpes « ont précédé l'arrivée de la brousse de créosotier dans le sud-ouest américain de millions d'années », assène Joseph Wilson, coauteur de l'étude. Si la « coloration blanche peut être destinée à avertir ou à repousser les prédateurs », elle peut aussi « jouer un rôle dans la thermorégulation », explique-t-il.

    Le surnom « fourmis de velours », un poil trompeur pour qualifier des guêpes, prend sens si l'on prend du recul. La plupart des guêpes et les fourmis appartenant à la grande famille des vespoïdes. © Utah State University

    Après moult analyses, les scientifiques suggèrent que la blancheur des fourmis de velours serait bien une adaptation à la chaleurchaleur du désert américain. Et ne serait donc pas due à la pressionpression des prédateurs, qui forcent certaines espèces à se camoufler du mieux qu'elles peuvent. « Nous avons appris à ne pas juger un livre par sa couvertureconclut Joseph Wilson. Ne présumez jamais que les non-humains voient les couleurscouleurs comme les humains. Ces guêpes sont blanches pour nous, et ressemblent à des fruits de créosotier, mais nous ne savons pas exactement comment leurs prédateurs les perçoivent. »

     

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