au sommaire


    Aubépine, consultez votre... cardiologue avant d'y recourir ! © F. Le Driant / FloreAlpes.com

    Aubépine, consultez votre... cardiologue avant d'y recourir ! © F. Le Driant / FloreAlpes.com

    Souvent utilisée pour constituer des haies dans les jardins, l'aubépine est un arbuste qui forme des buissons enchevêtrés. Appartenant à la famille des rosacées comme l'églantier par exemple, elle peut atteindre 10 mètres de hauteur. Ce qui est plutôt grand pour un arbuste...

    Vous la trouverez en lisièrelisière des forêts ou sur les coteaux sauvages, et la reconnaîtrez à ses petites feuilles d'un vert brillant et à ses fleurs blanches, ou roses, qui apparaissent au printemps.

    Également appelée épine blanche, noble épine ou boisbois de mai, l'aubépine possède une floraison très brève. La cueillette doit s'effectuer lorsque les fleurs sont encore en boutons. Elles seront mises à sécher dans un lieu bien aéré, à l'ombre, étalées sur une mince couche de toile afin de préserver leur parfum. L'emploi de l'aubépine à des fins médicinales remonte au Moyen Âge. Les fleurs sont utilisées pour leurs propriétés cardiotoniques.

    L’aubépine, à prendre avec prudence

    L'aubépine possède une action puissante sur le système cardiovasculaire. Elle est généralement indiquée dans le traitement des troubles de l'excitabilité cardiaque ou en cas d'insuffisance cardiaque légère, chez l'adulte.

    Cependant, en présence d'une pathologie cardiaque, le médecin ne pourra la prescrire qu'au titre d'adjuvant. De manière générale, l'aubépine ne peut être utilisée qu'après avoir consulté un cardiologuecardiologue. De la même façon, les extraits de cette plante ne pourront être pris sans avis médical préalable.

    Sources :

    Champ lexical : Épine blanche | noble épine

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.