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Après les éruptions de janvier-mars et de juin cette année, le KilaueaKilauea s'est de nouveau réveillé hier, le 10 septembre. Mais cette éruption était attendue, car depuis le 23 août, le volcanvolcan montrait des signes d'agitation accrus. Aucune surprise donc, pour les volcanologues qui surveillent ce volcan qui est un des plus actifs de notre Planète !
L'éruption du Kilauea en direct ! © USGS
Un cratère qui se comble rapidement
Après une crise sismique d'environ une heure, l'éruption a débuté à 15 h 14 précisément, au fond de la caldeiracaldeira sommitale, comme toutes les éruptions de ce volcan depuis l'effondrementeffondrement de ce cratère en 2018. Une première fontaine de lavelave d'environ 50 mètres de haut a jailli au centre de la caldeira, puis des évents se sont ouverts tour à tour vers l'est, dessinant une ligne active de 1 400 mètres de long !
Mais à la différence des dernières éruptions, ces bouches éruptiveséruptives se sont ouvertes sur le bloc oriental de la caldeira, qui s'était lui aussi affaissé lors de l'effondrement en 2018, mais qui demeurait 400 mètres plus haut que le secteur ouest du cratère. Les diverses éruptions qui eurent lieu ensuite comblèrent activement ce secteur qui remonta ainsi jusqu'à quelques mètres sous ce bloc oriental. Et si auparavant la démarcation entre ces deux zones était nette, par la différence de couleurcouleur entre le plancherplancher ancien de la caldeira d'un gris marron et les laves récentes grises sombres et argentées, cela n'est plus le cas désormais car chaque bouche éruptive libéra un flot de lave, alimentant ainsi une coulée de lave qui regagna le secteur ouest de la caldeira...
Un risque mineur pour la population
Cette éruption étant très faiblement explosive et restreinte au cratère sommital, le risque volcanique est très minime et ne concerne que les gazgaz volcaniques qui pourraient gêner les habitants de cette île d'Hawaï.
