Plusieurs fossiles de fourmis géantes ont été retrouvés à la fois en Europe et en Amérique du Nord. Mais comment ces insectes, intolérants au froid, ont-ils pu passer par le seul pont terrestre existant encore entre les deux continents il y a 50 millions d’années ?
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Une dizaine de centimètres de long, voilà la taille des fourmis qui arpentaient le sol du continent nord-américain il y a 50 millions d’années. Ce fossile de Titanomyrma a en effet été retrouvé à Princeton, au Canada. Ce n’est cependant pas le seul spécimen de fourmi géante à avoir été découvert. D’autres fossiles du même âge ont en effet été trouvés aux États-Unis ainsi qu’en Allemagne et en Angleterre. Une distribution géographique qui indique que Titanomyrma avait réussi à coloniser plusieurs continents au début de l’Éocène, alors que l’océan Atlantique était déjà formé.

Par où ces insectes ont-ils donc bien pu passer ? Voilà la question que s’est posée une équipe de scientifiques. À cette époque, l’Europe et l’Amérique du Nord étaient encore connectées par des passages terrestres au niveau de l’Arctique, mais cela ne veut pas dire que les conditions climatiques étaient favorables au passage des fourmis. Car ce genre d’insecte géant est plutôt typique des régions tropicales, en raison de leur intolérance au froid.
Un passage par l’Arctique durant des périodes très chaudes
Or, il y a 50 millions d’années, le climat était globalement chaud, mais pas suffisamment pour permettre le passage de ces insectes par la zone arctique. En 2011, les chercheurs avaient proposé que Titanomyrma aurait profité de courts épisodes hyperthermiques, associés à de très fortes hausses de la température, pour s’aventurer au nord et ainsi coloniser les différents continents. La découverte du fossile de Princeton soulève cependant certains doutes quant à la résistance au froid des Titanomyrmas. En effet, les chercheurs ne s’attendaient pas à en trouver dans une région soumise à un climat tempéré durant l’Éocène. Le fossile, bien que de grande taille, est cependant difficile à mesurer à cause de la déformation qu’il a subi au cours du temps. S’il s’agit de l’espèce la plus grande de Titanomyrma, alors cela suppose que ces fourmis auraient finalement été plus résistantes au froid qu’on ne le pensait jusqu’à présent. S’il s’agit d’une espèce plus petite, son adaptation aux climats froids aurait été meilleure et elle aurait ainsi pu traverser le passage de l’Arctique plus facilement que les formes géantes.

Seule la découverte de nouveaux fossiles pourra éclaircir ce point. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans The Canadian Entomologist.
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