Dans la foulée du sommet de l’Onu sur le climat, Barack Obama a annoncé l’augmentation drastique d’un ensemble de zones protégées dans l’océan Pacifique, le Pacific Remote Islands Marine National Monument, où la pêche industrielle est interdite.

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    En juin dernier, le président des États-Unis, Barack Obama, avait évoqué l'extension d'aires marines protégées autour de sept îles du Pacifique, sous juridiction américaine. Créé en 2009 par George W. Bush, ce sanctuaire, baptisé Pacific Remote Islands Marine National Monument, protège les espèces marines et terrestres à la manière de nos parcs nationaux. La surface totale était de 225.000 km2 et l'idée était d'augmenter la surface de chaque région pour atteindre environ deux millions de kilomètres carrés.

    Juste après le somment de l’Onu sur le climat, Barack Obama a finalement annoncé une extension à près de 1,3 million de kilomètres carrés, autour de trois îles, l'atoll Johnston, l'atoll Wake et l'île Jarvis. C'est donc moins que l'idée originelle, mais cette augmentation fait de cet ensemble le plus grand sanctuaire marin de la planète. En gros, il passe d'une surface équivalente à la moitié de celle de la France métropolitaine à celle de l'Égypte.

    Ces régions sont très riches en faunesfaunes et en flores variées, en particulier dans les récifs coralliens. Les pêchespêches sportives et traditionnelles restent autorisées, mais la pêche industrielle ne sera pas possible ni la dégradation d'environnements qui mettrait en danger la survie des espèces. L'exploitation de sources d'énergieénergie, par exemple, ne sera pas possible.