Une nouvelle fuite de pétrole aurait été détectée au voisinage du dôme de confinement toujours en phase de test. Des anomalies de nature indéterminée à la tête du puits ont aussi été évoquées. L'incertitude et le flou règnent sur l’évolution de la situation concernant les opérations destinées à stopper la marée noire.

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    La catastrophe de la plateforme Deepwater Horizon aurait déjà coûté pas loin de 4 milliards de dollars à BP et si le groupe pétrolier avait bon espoir de mettre fin à la fuite de pétrole dans un avenir proche, certaines indications sont peut-être en train de briser cet espoir. Les tests de résistancerésistance à la pressionpression du dôme de confinement semblaient prometteurs et la pression continuait de monter ce dimanche, indiquant qu'il n'y avait plus de fuite de pétrolepétrole.

    Malheureusement, il semblerait qu'une autre fuite se soit ouverte à cause de cela au voisinage de la tête du puits de forage, bien qu'une certaine confusion règne encore à ce sujet. Ainsi, il n'est pour le moment pas prévu d'ouvrir une vanne du dôme de confinement pour faire baisser la pression et empêcher que d'autres fuites latérales ne s'ouvrent au niveau de brèches, faisant empirer la situation.

    Le gouvernement américain somme toutefois BP de continuer à l'informer dans les plus brefs délais de l'évolution de la situation et à surveiller attentivement l'état du fond de l'océan au voisinage du puits.

    Pour le moment, il est toujours prévu de laisser en place le dôme de confinement jusqu'à ce que les deux forages latéraux destinés à rejoindre le premier puits pour y injecter de la boue, puis du bétonbéton, afin de « tuer » ce dernier, aboutissent fin juillet ou début août.