En Allemagne, en réponse à la volonté fédérale d'ajouter des biocarburants au gasoil, la demande en huiles végétales a fortement augmenté. A côté de la production locale de colza oléagineux, au niveau mondial, c'est surtout le marché de l'huile de palme qui se développe, dans les principaux pays exportateurs que sont la Malaisie et l'Indonésie. Etant donné que cette production est tout sauf écologique, l'Office fédéral allemand de recherche agronomique (FAL) à Brunswick a développé un nouveau procédé dans le but d'améliorer nettement cet écobilan.

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    Afin de profiter pleinement de ce nouveau marché très lucratif, en Indonésie, les forêts tropicales sont défrichées et les marécages asséchés pour faire place aux palmeraies. Ainsi avec chaque tonne d'huile de palme extraite, de 3 à 4 mètres cubes d'eaux résiduaires et plus de 40 mètres cubes de méthane sont produits, avec leurs conséquences néfastes sur l'environnement et le climat.

    Image du site Futura Sciences

    Lorsque l'huile est extraite par pressionpression à chaud de la pulpe des fruits du palmier à huile, les déchets de fruits ne sont pas réutilisés. Le procédé développé au FAL permet, au contraire, de composter ces restes végétaux avec les eaux uséeseaux usées : les microorganismesmicroorganismes responsables du compostage de la matièrematière organique produisent de la chaleurchaleur, celle-ci permettant l'évaporation de l'eau. Le compostcompost obtenu permet alors de fertiliser les palmeraies ou les cultures maraîchères. Pour augmenter davantage la valeur ajoutée de ces eaux résiduaires, il est également possible de les utiliser comme substratsubstrat pour la biométhanisation. Ainsi, en sortie de fermenteur, sont récupérés à la fois du compost et du biogaz.

    Une étude de coûts a par ailleurs montré que le procédé de compostage s'amortissait déjà après 1,5 ou 2,5 ans.