au sommaire
Nicolas Sarkozy a profité d'un voyage hors de Paris, à Culoz, dans l'Ain, pour annoncer lui-même la valeur de la « taxe carbone », qui touche les carburants, le gazgaz et le charbon. Comme l'avait dit François Fillon, l'électricité ne sera pas concernée mais le Premier ministre avait indiqué un tarif de 14 euros la tonne de CO2.
Les 17 euros décidés par le chef de l'Etat se traduiront à la pompe par une augmentation de 4,5 centimes par litre gasoil (comme le fioulfioul du chauffage) et de 4 centimes par litre d'essence.
Les particuliers et les entreprises paieront ensemble la taxe mais les grands émetteurs de CO2 (environ 10.000 en Europe) en seront, eux, exemptés puisqu'ils achètent - ou vendent - le droit d'émettre du gaz carboniquegaz carbonique sur le marché ETS (Emissions Trading Scheme).
Pour compenser l'injustice faite aux ménages qui n'ont pas d'alternative à la voiturevoiture, quand manquent les transports en commun (en milieu rural notamment), un mécanisme de compensation, compliqué, est prévu, et se traduira par une baisse de l'impôt sur le revenu ou par un « chèque vert ». Il est question d'un remboursement de 13 euros sur les 17 de la taxe.
Les professionnels du transport, les agriculteurs et les pêcheurs ne sont pour l'instant pas concernés par ces remboursements. Des discussions sont prévues...
Découvrez dans nos questions / réponses comment calculer la taxe carbone.