Dans le jargon du e-commerce, le dernier kilomètre fait référence à la phase finale de la livraison d'un colis. C'est le stade crucial qui doit être optimisé pour des enjeux économiques, logistiques et écologiques, tout en assurant la satisfaction du client.
 


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    S'il est le tout dernier maillon de la chaine de logistique dans la livraison d'un colis depuis un entrepôt vers le client, le dernier kilomètre reste néanmmoins un véritable casse-tête pour le e-commerçant. On estime à ce jour qu'il représente environ 20% des coûts du transport. Pour cette raison, les acteurs du e-commerce développent continuellement de nouvelles solutions.

    Enjeux économiques du dernier kilomètre

    Selon les derniers chiffres de la Fevad, la fédération e-commerce et vente à distance, 38,8 milions de Français achètent sur Internet soit 87,5% des internautes. Le mode de livraison privilégié est la réceptionréception du colis à domicile. Et c'est d'ailleurs le plus onéreux pour le site e-commerce comme pour l'internaute.

    Pour un site de vente en ligne, l'envoi d'un colis à l'adresse d'un particulier n'est pas simplement plus cher mais présente aussi plusieurs risques. En effet, bien qu'il y ait une chaine de prestataires intermédiaires pour assurer le transport, en cas de perte de colis ou de retard de livraison, c'est bel et bien vers le site que le client se retournera. 

    Un mode de transport mutualisé permet de diminuer l'empreinte carbone © publicdomainpictures.net
    Un mode de transport mutualisé permet de diminuer l'empreinte carbone © publicdomainpictures.net

    Enjeux logistiques et écologiques

    Alors que le commerce sur Internet est toujours plus populaire d'années en années, le traitement des commandes est aujourd'hui automatisé. Pour le commerçant, l'objectif est d'optimiser au maximum la chaine de transport en regroupant les colis devant être expédiés dans la même région, puis dans la même ville tout en respectant les délais pour chacun d'entre deux.

    Un mode de transport mutualisé permet en outre de réduire l'empreinte carbone. Toujours selon la Fevad, l'acte-même de procéder à un achat en ligne équivaudrait à 1km en voiturevoiture en terme de rejet de CO2CO2. Quant au fret urbain, il représenterait 20% du trafic et compterait pour un tiers des émissionsémissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre dans les villes françaises.

     

    Quelques solutions

    Au cours des dernières années, plusieurs solutions ont été envisagées par les e-commerçants pour tenter de répondre le plus justement possible à chacun de ces enjeux. Cela passe notamment par la mise en place de flottes de véhicules de livraison électriques dans les centres ville. Par ailleurs, outre la livraison sur le lieu de travail, la France est par exemple l'un des pays accueillant le plus de points relais. Nous trouvons également de plus en plus de consignes sécurisées.

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