Découvrez le dossier Vie artificielle : vers quel avenir ? Sur la base des automates cellulaires, le concept de vie artificielle s'est développé, menant aux questions de l'évolution du langage. Où en est-on aujourd'hui ? Quelles sont les perspectives de la vie artificielle ?

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    Vie artificielle : vers quel avenir ? © DP

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    Image du site Futura Sciences

    Le concept de vie artificielle est né au États-Unis vers la fin du XXe siècle. Il s'agit de créer une vie logicielle, mais réelle, avec comme outil de base l'automate cellulaire. La vie artificielle mêle de nombreux domaines passionnants comme la robotique, l'intelligence artificielle, l'autonomie et bien sûr la vie elle-même.

     

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    Le concept de vie artificielle est né aux États-Unis, le premier colloque sur le domaine ayant eu lieu à Santa Fé en 1987. À l'origine de l'idée, un de ces personnages hors du commun comme seule la côte ouest peut en produire, Christopher LangtonChristopher Langton.

     

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    Pour les premiers adeptes de la vie artificielle, l'outil de base de la nouvelle discipline est l'automate cellulaire. Le but de cet objet mathématique est de mimer artificiellement les capacités autoreproductrices des cellules vivantes. L'applicationapplication la plus célèbre est certainement celle du jeu de la vie.

     

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    En 1991, en France, trois chercheurs en intelligence artificielle, Paul Bourgine, Hugues Bersini et Francisco Varela, se retrouvent et partagent leur intérêt pour ce nouveau mouvementmouvement entamé aux États-Unis. Pourquoi ne pas créer un événement analogue de ce côté-ci de l'Atlantique ?, se demandent-ils. C'est ainsi qu'est né Ecal (European Conference on Artificial Life).

     

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    Qu'en est-il de la vie artificielle, vingt ans après ? Force est de reconnaître que les résultats sont mitigés.

     

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    En a-t-on donc terminé de la vie artificielle classique, celle qui cherchait à produire de la vie réelle in silico ? Au cours du « panel des pionniers », qui s'est tenu à la fin du troisième jour du colloque 2011, certains des vieux routiers de la vie artificielle ont répondu à un « questionnaire de Proust » de Hugues Bersini sur la nature et la définition de la vie artificielle.

     

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    La vie artificielle pose la question de la naissance du langage et de son évolution. Certaines recherches se sont concentrées sur ce thème, en prenant pour étude de déroulement de la communication chez des robots. Les jeux de langage ont été créés pour cela.

     

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    L'évolution du langage n'est pas la seule incursion de la vie artificielle dans l'universunivers de la culture. Nombreuses sont les expériences qui se sont succédé dans le domaine des « sociétés artificielles » ou dans celui de l'intelligence collective.

     

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    Comme c'est le cas pour toutes les recherches sur les systèmes complexes, on est en droit de se demander si la vie artificielle poursuit d'autres objectifs que la réalisation de modèles élégants, voire fascinants, mais finalement bien incapables de nous aider dans le monde réel.

     

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    Pour une troisième génération, l'équipe de Pollack ne s'est pas contentée d'utiliser des algorithmes génétiquesgénétiques afin de faire évoluer ses créatures, mais a également recouru à une autre technique propre à la vie artificielle : les chaînes de Lindenmayer, également nommées L-systems.

     

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    Une autre perspective intéressante a été explorée par Jeff Clune et Hod Lipson, et se révèle particulièrement prometteuse pour les adeptes du « Do It Yourself ». Avec l'apparition des imprimantes 3D personnelles, chacun va pouvoir devenir le créateur de ses objets.

     

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    Pour conclure ce dossier sur la vie artificielle, l'auteur a interrogé Hugues Bersini, professeur à l'université libre de Bruxelles et codirecteur du laboratoire Iridia (Institut de recherches interdisciplinaires et de développements en intelligence artificielle). Hugues Bersini est l'un des coorganisateurs d'Ecal 2011 mais aussi l'un des trois initiateurs des conférences Ecal, en compagnie de Paul Bourgine et Francesco Varela, il y a 20 ans...