Découvrez quel pharaon a érigé le Grand temple d'Abou Simbel, monument de l'Égypte ancienne inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco. Saviez-vous qu'il avait été construit une seconde fois ?
Le dieu Thot ibiocéphale dans la vallée des Reines Le Dieu Thot ibiocéphale, c'est-à-dire pourvu d'une tête d'ibis, dans la tombe du Prince Khaemouaset (VdR 44). La vallée des Reines comprend 80 tombes qui ont servi de sépultures aux membres de la famille royale (hommes et femmes) ainsi qu'aux dignitaires de haut rang. Les premières fouilles de la vallée des Reines ont été faites par Wilkinson, puis par Champollion en 1829, Lepsius en 1844, Schiaparelli en 1903 qui découvrit la tombe de Nefertari. En 1984, grâce à la donation de Germaine Ford de Maria, la vallée est déblayée et aménagée sous le contrôle scientifique de Christiane Desroches Noblecourt, assistée par Christian Leblanc. Plus de 100 sépultures sont enregistrées et explorées. © dalbera, Flickr, CC by-nc-sa 2.0
Tête de Toutânkhamon enfant Cette tête de Toutânkhamon enfant émergeant d'une fleur de lotus, est une évocation de la régénération permanente du roi. La tombe de Toutânkhamon (1340-1331 avant J.C.) a été découverte par Howard Carter en novembre 1922. Le pharaon est mort à 19 ans ; sa momie se trouvait dans un cercueil en or massif, placé à l'intérieur de deux cercueils en bois. Ces trois cercueils étaient dans un sarcophage de quartzite à couvercle de granit rouge. Autour du sarcophage, s'emboîtaient les unes dans les autres, quatre chapelles en bois doré qui occupaient entièrement la salle du sarcophage. © dalbera, Flickr, CC by-nc-sa 2.0
Faucon tenant les signes égyptiens Shen et Ankh Ce faucon tient dans ses serres le signe d'éternité Shen et le signe de vie Ankh. Dans le seul cercueil d'or de Toutânkhamon (1340-1331 avant J.C.), 143 bijoux enfouis dans les bandelettes du linceul recouvraient la momie : gorgerins en or plat, pectoraux, pendentifs, bracelets, bagues, etc. Beaucoup d'autres bijoux se trouvaient dans le mobilier funéraire notamment dans la chambre du trésor. La plupart des bijoux du trésor sont réalisés en or cloisonné, incrusté de cornaline et de pâte de verre rouge, bleu clair et bleu sombre. © dalbera, Flickr CC by-nc-sa 2.0
Dossier du trône royal de Toutânkhamon Sur ce dossier du trône royal, le roi Toutânkhamon est représenté en compagnie de son épouse Ânkhésenamon. Le trône doré est le meuble le plus remarquable qui nous soit parvenu de l'Égypte antique. Il est en bois, recouvert d'une feuille d'or incrustée de pierres précieuses, de pâte de verre et de faïence. Le décor du trône montre Ânkhésenamon en train d'enduire le corps de Toutânkhamon d'un onguent, les rayons du soleil terminés par des signes de vie sont caractéristiques de l'époque amarnienne. © dalbera, Flickr, CC by-nc-sa 2.0
Lorsque Ramsès II arrive au pouvoir en 1279 avant Jésus-Christ, il veut renouer avec la gloire de son modèle, le pharaon Amenhotep III. Pour accentuer son prestige, Ramsès II décide que le Grand temple serait dédié aux dieux et à lui-même sur un pied d'égalité. C'est donc au nord du lac Nasser, dans le sud de l'Égypte qu'est construit le temple, sur la colline de Méha dans la région de la Nubie.
Le temple d’Abou Simbel : déplacement et reconstruction
Le président égyptien Gamal Abdel Nasser lance l'édification d'un immense barrage à Assouan dans les années 1960. La conséquence de ce chantier est l'engloutissement, par les eaux, du lac Nasser et du temple d'Abou Simbel. L'Unesco décide de sauver le temple classé au patrimoine mondial de l'humanité. L'édifice est entièrement démonté puis remonté sur une colline artificielle.
Une architecture typique
Le temple est de forme d'hémispéos, c'est-à-dire que la partie sacrée du temple est construite directement dans la roche alors que les zones d'accueil sont réalisées par des œuvres de maçonnerie. Ce type de construction est caractéristique des temples égyptiens. Le temple accueille quatre statues immenses de Ramsès II.
Ramsès II a fait construire en même temps que le Grand temple, un temple plus petit consacré à sa femme Néfertari. Cet édifice a également été reconstruit par l'Unesco.