Les États-Unis sont entrés tardivement dans la seconde guerre mondiale. Alors que le conflit a débuté en septembre 1939, les Américains ne se rangent aux côtés des Alliés que le 7 décembre 1941. Pour quelles raisons ?


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    Durant les années 1930, les États-Unis suivent une politique isolationniste. Autant sur le plan diplomatique qu'économique, le pays se referme sur ses frontières. Il n'est donc pas question pour le Congrès américain de s'engager dans la guerre auprès des Alliés, malgré la volonté du président Roosevelt. Cependant, en mars 1941, la loi dit prêt-bail favorise l'exportation de matériel à destination du Royaume-Uni et de l'URSS. Mais il faut attendre l'attaque-surprise du port de Pearl Harbor par l'aviation japonaise, le 7 décembre 1941, pour que les États-Unis déclarent, dès le lendemain, la guerre au Japon et aux puissances de l'Axe.

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    Les États-Unis dans la seconde guerre mondiale : le front Pacifique

    C'est d'abord sur le front Pacifique, là où le pays a été attaqué, que les États-Unis envoient leurs soldats. La guerre est donc d'abord maritime contre le Japon. En juin 1942, la flotte américaine parvient à empêcher les navires japonais d'attaquer les îles Midway lors d'une bataille aéronavale. En août, les Marines débarquent à Guadalcanal. Les grandes batailles se déroulent en 1945, à Iwo Jima (février-mars) et à Okinawa (avril-juin). Pour la première fois de l'histoire de l'humanité, la bombe atomique est utilisée et c'est pour faire capituler le Japon : le 6 août à Hiroshima, et le 9 août à Nagasaki.

    Les États-Unis dans la seconde guerre mondiale : le front de l’ouest

    Le 8 novembre, les États-Unis débarquent en Afrique du Nord française. C'est l'opération Torch, qui est un succès. En janvier 1944, les Américains arrivent en Italie. Enfin, ils prennent pied en Normandie, le 6 juin 1944, lors de l'opération Overlord, qui mènera à la victoire finale contre l'Allemagne.

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    Les États-Unis dans la seconde guerre mondiale : leurs apports technologiques

    Les États-Unis ont apporté de nombreuses innovations technologiques et stratégiques qui ont permis la victoire des Alliés sur tous les terrains. Sur terre, les fantassins américains sont équipés de bazookas qui permettent de détruire un char et d'être utilisés par un seul soldat. Dans les airs, le bombardier B17, appelé aussi forteresse volante, permet de larguer une tonne de bombes. L'avion a un rayon d'action de 5.000 km à la fin de la guerre. L'engin permet de mettre en place des bombardements stratégiques qui regroupent jusqu'à mille avions pour pilonner un objectif ennemi. Sur mer, les porteporte-avions américains pourvus de pistes d'atterrissage et de décollage permettent de prendre le dessus sur les Japonais sur le front du Pacifique. Enfin, la fabrication de la bombe atomique apporte sans conteste la preuve de la suprématie militaire américaine sur le reste du monde.

    La seconde guerre mondiale a fait 418.500 victimes du côté américain.

    Illustration de la bannière SIEHE AUCHSIEHE AUCH

    Lire cet article en Allemand : Warum traten die Vereinigten Staaten in den Zweiten Weltkrieg ein ?

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    Douglas DC3 et C47

    À partir de 1936, le DC3, avec ses ailes basses « cantilever » (sans mâts ni haubans) portant deux moteurs, son fuselagefuselage cylindrique et son aérodynamisme, devient l'archétypearchétype de l'avion de ligne moderne. D'autres appareils lui ressemblent (comme le Boeing 247) mais c'est lui qui se vend le mieux. Il est rapide (plus de 300 km/h), fiable et confortable, avec un rayon d'action de plus de deux mille kilomètres.

    Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée de l'airair US le choisit comme avion de transport. Il devient le C47 (et le « Dakota » au Royaume-Uni), utilisé notamment pour les parachutages et le remorquage de planeursplaneurs. Décoré de bandes noires et blanches, il demeure un des symboles du débarquement des forces alliées en juin 1944.

    Après la guerre, le DC3 connaît une carrière d'avion de ligne d'une invraisemblable duréedurée. Dans les années 1960, à l'heure où apparaissent les jets, il équipe notamment Air France comme moyen-courrier. Aujourd'hui encore, équipé de turbines remplaçant les moteurs à pistons, il vole dans quelques endroits du monde.

    L'appareil en photographiephotographie appartient à l'association France DC3, qui le produit en meeting aérien, comme ici à La Ferté-Alais en mai 2009. © JL Goudet, DR