Après étude de nombreuses propositions destinées à augmenter les dons d'organes, l'institut de Médecine (National Academies - USA) a élaboré son nouveau rapport.

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    Ce rapport encourage les agences fédérales et les organisations caritatives de favoriser les enregistrements de dons, renforcer la connaissance sur le don d'organes et améliorer le système de dons.

    Le don d'organes aux Etats-Unis a augmenté progressivement depuis 1988. En 2005, 7593 donneurs décédés ont permis le don de 21.215 organes et 6.896 donneurs vivants ont complété cette liste. 90.000 personnes sont inscrites en 2005 sur la liste d'attente d'une transplantation d'organes.

    La plupart des organes proviennent de personnes déclarées mortes suivant des critères d'activité cérébrale. Il y a environ 16.000 donneurs potentiels aux Etats-Unis chaque année. Le rapport demande également d'étudier la possibilité d'augmenter les dons d'organes des victimes d'accidentsaccidents cardiaques (22.000 victimes par année).

    Aux Etats-Unis, le don d'organes résulte d'une décision de la personne avant sa mort ou de ses proches après la mort. Certains groupes proposent une loi qui rendrait le don d'organe automatique à moins que la personne ne le refuse explicitement. Le comité mentionne que cet acte nécessite une requêterequête écrite et qu'il est prématuré de modifier le cadre légal du don d'organe post-mortem.

    Le rapport confirme également que les motivations financières (paiements directs, couverture des frais d'enterrements...) ne doivent pas être utilisées pour augmenter les dons. D'autres initiatives telles que l'amélioration du système de prélèvement d'organes sont à favoriser. Du fait de l'accès aux soins et à l'information sur le don, le rapport préconise qu'aucun statut préférentiel ne doit être donné aux donneurs d'organes si plus tard ils sont en attente d'un autre organe.

    Le don d'organe effectué par des donneurs vivants permet de sauver des vies, de réduire les temps d'attente pour recevoir un organe et permet d'augmenter les chances de survie du receveur. Cependant, ces opérations sur sujets sains peuvent être à risques et la surveillance du gouvernement est limitée. Le comité recommande plus d'attention sur le processus du don d'organes et des analyses complémentaires des risques encourus par le donneur d'organes vivant. Selon ce groupe, les hôpitaux devraient également nommer des conseillers indépendants pour vérifier que les volontaires sont parfaitement informés.

    Par Brice Obadia & Hedi Haddada