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Difficile exil de Napoléon à Sainte-Hélène en 1815
L'exil de Napoléon à Sainte-Hélène en 1815, après la défaite de Waterloo du 18 juin, a pour objectif de soumettre l'Empereur destitué. Le gouvernement britannique entend ainsi mettre un terme à l'Empire. Au milieu de l'Atlantique sud, à plusieurs milliers de kilomètres du continent européen, l'île volcanique de Sainte-Hélène, avec ses plateaux abrupts et son climatclimat contrasté, constitue un cadre de détention pénible. Napoléon Bonaparte y accoste en octobre 1815 ; le 10 décembre, il s'installe à Longwood dans une habitation sans confort. Les contacts avec l'extérieur sont limités, les courriers sont contrôlés et les activités physiques réduites à quelques promenades strictement encadrées.
Les conditions de détention à Sainte-Hélène fragilisent le moral de Napoléon
Napoléon Bonaparte vit ainsi sous surveillance à Sainte-Hélène les six dernières années de sa détention. Quelques proches l'accompagnent, pour la plupart des dignitaires militaires, mais les relations avec l'Empereur se tendent, et beaucoup finissent par rejoindre la France. Parmi les principaux témoignages, le Mémorial de Sainte-Hélène, publié par Emmanuel de Las Cases en 1823, atteste du petit moral de l'Empereur, lequel subit par ailleurs les vexations du gouverneur britannique Hudson Lowe. Napoléon se réfugie dans la lecture et travaille à ses Mémoires. Cependant, sa santé se dégrade, et des maux d'estomac affectent son humeur. Progressivement reclus, puis alité, il rédige son testament le 15 avril 1821, avant de sombrer dans l'agonie. Napoléon Bonaparte décède le 5 mai 1821 à l'âge de 51 ans.
Pense-bête
Les compagnons de Napoléon à Sainte-Hélène sont pour la plupart des militaires : le maréchal Henri Gratien Bertrand, le général Charles-Tristan de Montholon, le général Gaspard Gourgaud, Louis-Étienne Saint-Denis ainsi qu'Emmanuel de Las Cases. À propos du voyage pour Sainte-Hélène : en 1815, Napoléon se rend en Angleterre, pensant y trouver asile, mais sa déportation à Sainte-Hélène est déjà programmée. Le voyage en bateau dure près de dix semaines. Un commissaire anglais, Denzil Ibbetson, recueille les témoignages des participants à cette traversée. Un recueil est publié en 2010.