Napoléon Ier est le premier empereur des Français (1804-1815). Son empire s'étend, à son apogée, sur la majeure partie de l'Europe continentale. Ses conquêtes se réalisent grâce à de nombreuses victoires militaires. Mais trois grandes défaites de Napoléon sonnent la fin du Premier Empire...
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Si Napoléon Bonaparte est connu pour de grandes victoires comme Austerlitz en 1805, Iéna en 1806 ou Wagram en 1809, trois défaites marqueront aussi l'Histoire de France.
La bataille de Trafalgar en 1805 contre l’Angleterre
Napoléon Ier souhaite envahir les îles britanniques pour en finir avec son principal ennemi. Pour cela, les flottes françaises et espagnoles se regroupent dans les Antilles avant de mener bataille contre les navires anglais au cap de Trafalgar, au sud de l'Espagne. Le 21 octobre 1805, les deux armées navales se font face. Les bateaux anglais sont inférieurs en nombre. Le vice-amiral Nelson décide de perforer la ligne franco-espagnole en lançant deux colonnes de navires à angle droit. Le succès est total. Les deux tiers de la flotte impériale sont détruits. Après cette défaite à Trafalgar, Napoléon Ier renonce définitivement à envahir l'Angleterre. La France perd toutes ses colonies en Afrique et en Amérique.
La défaite de Napoléon durant la campagne de Russie en 1812
En 1812, l'Empire napoléonien domine l'Europe continentale. Napoléon Ier décide alors de marcher sur la Russie en juin. Près de 700.000 soldats, qui constituent l'armée la plus importante jamais déployée, sont mobilisés pour la campagne de Russie, contre 500.000 soldats russes. Le 14 septembre, Napoléon entre dans Moscou. Mais le tsar Alexandre Ier refuse de capituler. Les Russes brûlent la ville, laissant les soldats sans protection pour passer l'hiverhiver. Le 18 octobre, Napoléon ordonne alors la retraite de Russie. Le général Mikhaïl Koutouzov profite de ce départ pour attaquer de toutes parts la Grande Armée. Le 14 décembre, tous les soldats de Napoléon ont quitté le territoire russe. Au total, entre les batailles, le froid et les maladies, 200.000 soldats de la Grande Armée meurent lors de la campagne de Russie.
L’échec de Waterloo en 1815 contre l’Angleterre et la Prusse
Le 18 juin 1815, l'armée du Nord dirigée par Napoléon affronte les armées des alliés (britanniques, néerlandais, allemands) et l'armée des Prussiens à Waterloo, près de Bruxelles. L'armée napoléonienne est supérieure en nombre : 71.000 soldats contre 68.000. Mais la puissance de feu penche en faveur des alliés et des Prussiens. 7.000 soldats français perdent la vie durant cette journée. À 22 heures, les chefs des deux armées, le duc de Wellington et von Blücher, se rencontrent. Napoléon réussit à s'échapper de justesse. Rentré à Paris, il abdique une seconde fois le 22 juin 1815, marquant la disparition de l'Empire napoléonien.