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    Pour en savoir plus sur les grottes de Bornéo et les mains négatives, découvrez le livre de Jean-Michel ChazineJean-Michel Chazine et Luc-Henri Fage, Bornéo, la mémoire des grottes, aux Éditions Fage.

    Découvrir le livre de Luc-Henri Fage et Jean-Michel Chazine <em><a target="_blank" href="http://www.kalimanthrope.com/Borneo_la_Memoire_des_Grottes.html">Bornéo, la mémoire des grottes</a></em>. © DR
    Découvrir le livre de Luc-Henri Fage et Jean-Michel Chazine Bornéo, la mémoire des grottes. © DR

    Préface de Jean Clottes

    Bornéo, la mémoire des grottes, paru aux Éditions Fage, est le témoignage d'une aventure hors du commun, racontée par les protagonistes eux-mêmes : la découverte exceptionnelle d'un art pariétal vieux de plus de 10.000 ans qui éclaire les processus de peuplement entre Asie et Australie.

    Depuis 1988, mission après mission, se dessinent le profil des populations anciennes de Bornéo, probablement apparentées aux Aborigènes d'Australie, et les relations particulières qu'elles ont tissées avec les cavernes en créant un art rupestre caractérisé par l'abondance de mains négatives : on en a dénombré près de 2.000, qui permettent de proposer de nouvelles interprétations de ce motif universel.

    Cet ouvrage magnifiquement illustré nous fait découvrir la richesse, la complexité et l'ancienneté de cette région du monde aujourd'hui menacée.

    Découvrez l'association Le Kalimanthrope

    Le Kalimanthrope est une association loi 1901 qui regroupe des chercheurs d'origines différentes, travaillant sur l'étude de l'art rupestre et des sites archéologiques qu'ils ont mis au jour au cours des missions de prospection sur Kalimantan (Bornéo, Indonésie) menées à partir de 1992 par Jean-Michel Chazine et Luc-Henri Fage, rejoints à partir de 1995 par Pindi Setiawan.

    Les objectifs du Kalimanthrope sont multiples : outre la prospection spéléo-archéologique des grottes de Kalimantan, l'étude et les relevés de l'art rupestre, les fouilles archéologiques en coopération avec les institutions indonésiennes, il s'agit également d'assurer la survie de cet art rupestre, menacé par des projets industriels et miniers.

    Cette protection passe par l'inscription des zones concernées en réserve naturelle et culturelle, et la diffusion de ces recherches auprès d'un large public : films de télévision, articles de presse et la publication d'un beau livre consacré à cette aventure. En projet, la création d'un musée dans une ville de Kalimantan.