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    Tester le matériel martien

    Tester le matériel martien

    Prochain objectif ? L'Islande. Nous prévoyons d'ériger une troisième station martienne en 2004, cette fois-ci dans un riftrift volcanique. Il s'appellera Euromars et mettra l'accent sur des expériences européennes. On pourra y étudier les formes de vie extrêmes qui prospèrent dans les sources thermalessources thermales, et explorer les glaciersglaciers et les plaines d'inondationsinondations creusées dans le basaltebasalte images, miroir des paysages martiens.

    Avant une sortie sur le terrain, les géologues islandais me conseillent sur les sites intéressants © C. Frankel

    Avant une sortie sur le terrain, les géologues islandais me conseillent sur les sites intéressants © C. Frankel

    Ce site volcanique de Krafla, dans le nord-est de l'Islande, rassemble une telle variété de terrains qu'il s'impose comme un véritable banc d'essai du matériel martien. On pourra y faire rouler des rovers, tester des foreuses pour échantillonner le sous-sol, ainsi que des instruments géophysiques.

    Nous avons pris rendez-vous sur le terrain avec des géologues américains (à gauche: le spécialiste du volcanisme martien Alfred McEwen), afin d'étudier des coulées de lave © C. Frankel

    Nous avons pris rendez-vous sur le terrain avec des géologues américains (à gauche: le spécialiste du volcanisme martien Alfred McEwen), afin d'étudier des coulées de lave © C. Frankel

    Le forage est l'un des grands axes appelés à se développer dans l'exploration martienne. Le carottagecarottage est déjà un élément clef de la prospection géologique (du reste, les astronautes ApolloApollo sur la Lune ont fait des forages et recueilli des échantillons de sol jusqu'à trois mètres de profondeur). En outre, le forage sera également nécessaire sur Mars pour tenter d'atteindre les nappes d'eau souterraines (liquides ou glacées), afin d'y rechercher les traces d'une éventuelle vie microbienne, et de se procurer des réserves d'eau pour la survie et l'industrie de l'équipage.

    Nous explorons le rift volcanique du Krafla pour choisir le site de la future station scientifique "Euromars". Le Britannique Bo Maxwell pointe vers les évents éruptifs © C. Frankel

    Nous explorons le rift volcanique du Krafla pour choisir le site de la future station scientifique "Euromars". Le Britannique Bo Maxwell pointe vers les évents éruptifs © C. Frankel

    À bord d'Euromars, il est également prévu de faire des séjours de longue duréedurée. Déjà les rotations de deux semaines ont permis aux équipages d'appréhender les problèmes de psychologie. Les expériences plus longues seront riches d'enseignement. Lors d'une mission martiennemission martienne, les « facteurs humains » risquent en effet de peser lourd dans l'équationéquation du succès...

    Canyon près du site "krafla one" © C. Frankel

    Canyon près du site "krafla one" © C. Frankel