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    Toulouse, qui était en lice pour accueillir le centre européen de la météométéo et du climatclimat, a perdu la bataille : c'est finalement Bonn en Allemagne qui s'est vu attribuer l'instance de recherche, qui déménage depuis Londres pour cause de Brexit. En compensation, la ville rose pourrait gagner le futur centre spatial de l'Otan, chargé de protéger les satellites des pays de l'Alliance contre les attaques ennemies, selon des informations de France Bleu. Ce dernier devait pourtant s'installer sur la base du haut commandement des forces aériennes de l'Otan à Ramstein, en Allemagne, mais avec le jeu des chaises diplomatiques, c'est la France qui serait finalement visée. La décision est attendue courant janvier 2021.
     

    Il est néanmoins dommage que Toulouse n'ait pas remporté son premier choix, qui aurait été beaucoup plus logique. La métropole comptait bien devenir la « capitale européenne de la météo », elle qui dispose déjà de centres de recherche avancés dans ce domaine (Centre national d'études spatiales (Cnes), siège de Météo-France, Centre national de la Recherche scientifique (CNRS), Observatoire Midi-Pyrénées, Mercator Ocean International).

    La décision a d'ailleurs du mal à passer chez les élus locaux. « Il y a des négociations en Europe sur tellement de sujets en ce moment, on peut imaginer qu'il y a eu des transactions », déplore Jean-Claude Dardelet qui pilotait le dossier à Toulouse Métropole.

     

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