Une étude récente confère à l'univers une durée d'existence deux fois supérieure à celle antérieurement admise. Au lieu des 11 milliards d'années d'ici lesquelles l'univers devrait être amené à disparaître, les derniers calculs prédisent 24 milliards d'années ; une espérance de vie inespérée.

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    L'énergie noire agitera encore l'univers pour des milliards d'années© NASA

    L'énergie noire agitera encore l'univers pour des milliards d'années© NASA

    Cette nouvelle estimation provient de l'équipe d'Andrei Linde, astrophysicienastrophysicien de l'université de Stanford (Californie) et dont les précédentes projections fixaient à 11 milliards d'années la fin de l'univers. Mais des travaux avancés sur la modélisation de la force de la matière noirematière noire, ont permis une réestimation conséquente de cette échéance.

    C'est notamment à partir de récentes observations de supernovaesupernovae réalisées par le télescope spatial Hubble que le modèle de l'énergie noire a pu être affiné. Plusieurs supernovae ont été détectées s'éloignant à des vitesses jusque-là jamais mesurées, ce qui a conduit les chercheurs à remettre en cause la vitesse d'expansion de l'univers alors admise.

    Dès 1998, s'est posée la question de la nature d'une éventuelle énergie de la matière noire, logiquement baptisée « énergie noire ». Sa découverte a résulté de la nécessité théorique d'une force qui serait en mesure de suffisamment contrebalancer les effets gravitationnels et ainsi entretenir le processus d'expansion. Cette énergie, considérée comme une pressionpression négative, verrait - à l'inverse d'un gazgaz - son intensité augmenter avec la dilatationdilatation de l'espace occupé.

    Mais même les modèles les plus élaborés mis au point à ce jour comportent de larges parts d'inconnu, la question de la matière noire et de son énergie restant pour le moment théoriquement lacunaire.