Un brillant astronome amateur américain livre une image impressionnante de 140 mégapixels du Soleil. Les détails de notre Étoile, très active en ce moment, sont à couper le souffle.

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Andrew McCarthy est un astronome amateur américain qui nous régale toute l’année sur les réseaux sociaux avec ses photos du cosmos prises dans son « arrière-cour » (backyard) en Arizona, sous un ciel clair et sombre. Ainsi, admire-t-on des détails stupéfiants de la Lune, de Jupiter, Saturne, Mars, des nébuleuses, etc. Ses photos sont toujours à couper le souffle.

Et il n’y a pas que la nuit qu’il photographie le ciel. Le jour, il lui arrive aussi de fixer le Soleil avec des équipements adaptés (ne jamais regarder le Soleil directement sans protection adaptée) pour en capter la beauté et l’activité de l’astre le plus lumineux visible depuis la Terre.

Une énorme tornade de plasma

S’il s’intéresse beaucoup au Soleil en ce moment, ce n’est pas non plus par hasard : celui-ci est très agité et vibre d’une activité élevée à laquelle nous sommes connectées, comme par exemple, lorsqu’une tempête solaire vient frapper le champ magnétique terrestre et enflamme le ciel d’aurores. Et le Soleil offre du grand spectacle aux photographes ces dernières semaines comme en témoigne ce nouveau cliché d’Andrew McCarthy.

« Un mélange d’art et de science », écrit-il dans le tweet qui dévoile sa merveilleuse photo composite du Soleil. C’est un travail qui lui a pris 5 jours avec un ami : « cette photo combine plus de 90 000 images superposées méticuleusement et traitées pour révéler notre Étoile d'une façon que vous ne l’avez jamais vue auparavant ». Un des « détails » qui retient l’attention en premier est ce trait rouge qui dépasse de l’étoile, en haut à droite. C’est une tornade de plasma gigantesque haute comme 14 fois la Terre. Une animation qui zoome dessus nous montre la colonne se torsader.

Bravo à eux et à leur travail incroyable. C’est un chef-d’œuvre hypnotique où l’on distingue aussi les doux filaments du vent solaire qui s’échappent du Soleil dans sa couronne, et d’autres qui semblent ramper comme des serpents au-dessus de sa surface.