Les mercredi 21 et jeudi 22 juin derniers, vint cinq prix Nobel étaient réunis en Jordanie, dans le cadre de la seconde conférence de Pétra. L'objectif était de mener des discussions autour du thème « un monde en danger » …

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    Discours du roi de Jordanie Abdallah II, prononcé à l'ouverture de la conférence des prix Nobel de Pétra, en Jordanie<br /> ( Courtesy of AFP)

    Discours du roi de Jordanie Abdallah II, prononcé à l'ouverture de la conférence des prix Nobel de Pétra, en Jordanie
    ( Courtesy of AFP)

    Neuf prix Nobel de chimie, deux de physique, cinq de médecine, trois d'économie. Les prix Nobel de la paix Elie Wiesel (1986), Betty Williams (1976), José Ramos-Horta (1996), David Trimble (1998), le Dalaï LamaLama (1989), ainsi que le prix Nobel de littérature Wole Soyinka (1986). Autant de grands de ce monde s'étaient retrouvés à Petra la semaine dernière, pour un enjeu qui ne l'était pas moins : examiner les moyens de « transformer les défis du monde en opportunités ».

    Pour ce faire, quatre groupes de travail avaient été constitués. Le sujet « non-prolifération » a donné lieu à des discussions au sujet des moyens de contrôler les armes nucléaires, chimiques et biologiques, et sur la nécessité d'œuvrer de concert pour réduire la menace qu'ils représentent.

    Dans le cadre du sujet « économie pour combattre la pauvreté », les conférenciers ont rappelé que plus de la moitié des humains vivent avec moins de 2 dollars US par jour, que « la pauvreté est une cause de souffrance humaine, de source d'instabilités, de fanatisme et d'extrémisme », qu'il est vital que les pays riches apportent leur soutien aux pays pauvres et que ces derniers réforment leur économie et luttent contre la corruption.

    Le sujet « santé » a permis aux Nobel de souligner le manque de vaccinationvaccination dans les pays en voie de développement et l'importante mortalité infantile qui en découle, ainsi que le manque de préparation du monde face à des pandémiespandémies comme la grippe aviairegrippe aviaire et le SidaSida.

    Enfin, le thème de l'éducation a également donné lieu à des discussions : comment généraliser le droit à l'information ? Comment faire de l'éducation « une base pour combattre la haine et l'intolérance ? » ? Telles sont les questions sur lesquelles les vingt cinq Nobel se sont penchés.

    Selon le document de travail de la conférence, « Les problèmes du monde sont tels qu'aucun pays ne peut y faire face seul. Il faut des stratégies collectives, des institutions collectives et un sens de la responsabilité collective ». Sur Terre, nombreux sont ceux qui espèrent que les réflexions de ces vingt cinq prix Nobel paveront notre chemin vers un monde meilleur...