Coopération spatiale historique entre les États-Unis et le Japon avec l’annonce qu’un astronaute japonais sera le premier non-Américain sur la Lune. Les Européens sont dans l'attente d'une opportunité similaire.


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    Lors de sa visite aux États-Unis, le Premier ministre japonais Fumio Kishida et le Président Joe Biden ont approuvé une série d'accords, dont plusieurs portent sur les activités spatiales et l'exploration.

    Dans le cadre du programme Artemis de retour sur la Lune, les États-Unis et le Japon ont convenu que le Japon construira un rover pressurisé, tandis que la Nasa se chargera de le transporter jusqu'à la Lune. Toutefois, l'annonce la plus marquante est que deux astronautesastronautes japonais participeront à deux missions Artemis et fouleront le sol lunaire.

    Un de ces astronautes japonais sera le premier non-Américain à poser le pied sur la Lune dans le cadre du programme Artemis

    Autrement dit, l'un de ces astronautes japonais sera le premier non-Américain à poser le pied sur la Lune dans le cadre du programme Artemis. Artemis IV pourrait être la première mission avec un astronaute japonais à bord.

    À la différence du véhicule lunaire non pressurisé (LTV, Lunar Terrain Vehicle), pour lequel la Nasa a mis trois entreprises en compétition pour sa réalisation, ce rover pressurisé japonais offrira aux astronautes un niveau de confort supérieur. Cette amélioration leur permettra de parcourir de longues distances et même de s'aventurer en dehors de leur base pendant plusieurs jours. Ce véhicule ouvre des perspectives inédites en matièrematière d'exploration et de recherche.

    Les Européens attendent leur tour

    Côté européen, la décision est poliment bien accueillie. Les efforts politiques soutenus, notamment de la part de la France, de l'Allemagne, de l'Italie et de la Commission européenne, ainsi que les pressionspressions exercées sur le gouvernement américain pour qu'un astronaute européen participe à une mission lunaire, semblent ne pas avoir abouti pour le moment.

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    Comment la France pourrait marcher sur la Lune ?

    Cependant, il ne fait guère de doute que les États-Unis enverront un Européen sur la Lune à l'avenir. La question qui se pose désormais est de savoir si cela interviendra après l'envoi d'un Canadien ou avant.