C’est un contretemps important qui pointe à l’horizon d’Euclid, le télescope spatial parti à la recherche de la matière noire et de l’énergie sombre. Sa vision se dégrade légèrement. La raison ? La formation de couches de glace très fines, dont l’épaisseur est estimée à celle « d’un brin d’ADN », selon l’Agence spatiale européenne.
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C'est un problème somme toute récurrent dans les satellites. Une fois qu'ils sont mis en orbite, ils se retrouvent dans le vide spatial. Si tous leurs composants ont été fabriqués et assemblés dans des conditions atmosphériques très contrôlées sur terre (en « salle blanche »)), il arrive que quelques molécules d'eau y restent accrochées.
Une fois dans le vide, les molécules (à l'état de glace du fait de la froideur spatiale) se détachent, et viennent parfois recouvrir l'optique du véhicule spatial. Si d'habitude cela n'impacte pas la vision d'un satellite, cette couche de glace pose un problème car elle nuit à la qualité exceptionnelle de l'optique demandée par le télescope spatialtélescope spatial.
Comment régler le problème ?
Les équipes de l'ESA et du consortium Euclid ont décidé de réchauffer très progressivement différentes parties de l'optique pour libérer la glace, mais en faisant très attention à ne pas nuire à la qualité du chemin optique et des instruments. L'opération de « décontamination » devrait durer plusieurs jours, voire plusieurs semaines, le temps d'isoler la partie du chemin optique qui est recouverte de glace.
Il est prévu que les composants d'EuclidEuclid continuent de libérer de la glace qui viendrait se coller à l'optique au fur et à mesure de la mission. L'ESA et le consortium cherchent une solution à long terme.