En orbite depuis moins de deux semaines, la sonde spatiale Mars Odyssey relance le débat sur la quantité d'eau sur la planète rouge en révélant la présence de glace au pôle sud.

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    De la glace mélangée à de la boue, de la poussière et de la roche, ce sont les révélations faites par la sonde spatiale Mars OdysseyMars Odyssey de la NASA actuellement en orbite autour de la planète rouge. Ces traces de glace représentent un faible pourcentage de la masse de la surface. Mais si l'eau est réellement présente, elle recouvrirait une partie importante, depuis le pôle sud, jusqu'au 60e degré de latitudelatitude Sud.

    L'hydrogène pour déceler l'eau

    Les scientifiques de la NASA déterminent la présence d'eau sur la planète en mesurant le taux d'hydrogène. Un spectromètre émettant des rayons gammarayons gamma sonde la nature chimique de la surface de la planète. Cet instrument peut détecter la présence d'atomesatomes d'hydrogène, en détectant la signature unique en son genre de l'hydrogène contenu dans les moléculesmolécules d'eau.

    Steve Saunders, chercheur pour le Jet Propulsion LaboratoryJet Propulsion Laboratory (JPL) de la Nasa, se déclare « enchanté de la qualité des données obtenues. Nous les avons utilisés pour les recouper avec ce que nous avions appris des missions précédentes. Nous pouvons désormais affirmer que l'eau est présente et non plus supposer qu'elle y est ou y était. Et avec ces images thermiques, nous sommes capables d'analyser la géologiegéologie de la surface de Mars avec une nouvelle perspective ».

    Mais c'est surtout la quantité d'eau suggérée par les images satellites obtenues qui intéressent les chercheurs. Si les données se révèlent exactes, ce serait un élément déterminant pour les partisans de l'existence de la vie sur la planète.

    917 jours en orbite

    Il reste encore plus de 900 jours à la sonde Odyssey pour terminer sa mission cartographique. Son principal objectif reste de trouver des traces d'eau sur la planète et des sources chaudessources chaudes. Pour le Docteur Jim Garvin, scientifique de la NASA rattaché au programme d'exploration de Mars, les premières données de la sonde ne sont que le « sommet de l'iceberg ». Cette découverte est un beau coup pour la NASA. La présence d'eau sur la planète est aussi une bonne nouvelle pour l'envoi future d'astronautesastronautes.

    Par Caroline Idoux (Futura-Sciences Paris)