Avec des vents à plus de 300 kilomètres par heure et des vagues de cinq mètres, le typhon qui a déferlé sur les Philippines est l’un des plus puissants jamais enregistrés. Des images spatiales, acquises par un satellite d'Astrium, témoignent de l’ampleur des dégâts matériels.

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    Plus d'une semaine après le passage du typhon Haiyan, les Philippines ont bien du mal à se relever. Si l'aide internationale s'organise pour venir en aide aux sinistrés, les services de secours sur place sont complètement désemparés.

    Des images satellitaires des régions dévastées par le typhon rendues publiques par Astrium montrent, s'il en était besoin, des scènes de désolation et le cauchemar logistique auquel doivent faire face les secours sur place.

    Le typhon Haiyan vu par l’instrument Modis du satellite américain Terra le 9 novembre 2013. © Nasa, GSFC, <em>Modis Rapid Response</em>

    Le typhon Haiyan vu par l’instrument Modis du satellite américain Terra le 9 novembre 2013. © Nasa, GSFC, Modis Rapid Response

    Décor de fin du monde aux Philippines

    Comme à chaque catastrophe naturellecatastrophe naturelle, les autorités des pays concernés savent qu'elles peuvent compter sur des images satellitaires des zones dévastées. Un simple coup de téléphone au siège de la Charte espace et catastrophes majeures suffit pour mettre à disposition gratuitement et dans des délais très courts des images satellitaires des zones concernées. Cette aide apportée ne se limite pas à la seule fourniture de données spatiales : elle concerne également leur traitement et leur interprétation. Des cartes dites de crise sont ainsi tracées.

    Si elles représentent une aide à la prise de décision indéniable, les images satellitaires ont surtout comme grand intérêt de montrer la situation d'avant la catastrophe. Cela permet bien évidemment de se rendre compte des dégâts et de planifier les opérations de secours avec un très grand pragmatisme.