Après l’échec du lancement de Yamal-402, les lanceurs commerciaux russes pourraient être cloués au sol bien plus longtemps que prévu. En cause, un nouveau dysfonctionnement d’un étage Briz utilisé sur un lanceur Rockot.

au sommaire


    Cela vous intéressera aussi

    Le 15 janvier, Rockot, un missile reconverti en lanceur et commercialisé par Eurockot mettait sur orbiteorbite trois satellites militaires russes avec succès. Quelle ne fut pas alors la surprise des militaires de l'United States Strategic Command, l'agence américaine qui surveille tous les lancements et les objets autour de la TerreTerre, de voir non pas trois cibles comme attendues, mais quatre ! Après enquête, l'intrus a été identifié. Il s'agit de l'étage supérieur Briz-KM (Breeze-KM en anglais) du lanceur Rockot, qui n'aurait pas dû se trouver là.


    Lancement de trois satellites militaires Kosmos par un lanceur Rockot depuis le cosmodrome de Plesetsk, le 15 janvier 2013. L’étage supérieur Briz-KM du lanceur est resté en orbite, contrairement à ce qui était prévu. © Eurockot

    Effectivement, après la séparationséparation des satellites, l'étage supérieur devait effectuer une manœuvre pour abaisser son périgéepérigée de façon à accélérer sa descente dans l'atmosphèreatmosphère terrestre pour s'y détruire, environ 11 minutes après la séparation des satellites. Néanmoins, l'étage a rencontré un problème qui a empêché sa désorbitation. L'enquête devra déterminer si le dernier allumage a bien eu lieu et, si c'est le cas, vérifier si la poussée a été suffisamment longue et puissante.

    Si ce nouveau dysfonctionnement devait se confirmer, cela aurait une incidenceincidence forte sur le planning des lancements Proton et Rockot. Avec à la clé un report des lancements prévus de plusieurs mois.