Certains ne voient aucun intérêt à apprendre une langue étrangère. D’autres n’en finissent pas d’y trouver des avantages. Voici une sélection de quelques bonnes raisons.


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    Nous sommes nombreux à l'avoir expérimenté. Il est difficile d'apprendre une langue étrangère. Cela demande un certain nombre d'efforts et souvent, bien de la persévérance. Pourtant, parler une langue étrangère est un véritable atout dans le monde dans lequel nous vivons. Cela facilite les voyages et l'intégration. Cela permet d'ouvrir son horizon à d'autres cultures et à d'autres opportunités professionnelles.

    Voilà déjà de bonnes raisons. Mais il n'y a pas que ça. À en croire de nombreuses études scientifiques qui se sont penchées sur la question, savoir parler une autre langue que sa langue maternelle est... bon pour notre santé. Surtout pour celle de notre cerveau.

    Les bilingues possèdent une malléabilité et une souplesse cognitive supérieures à la moyenne. © gkhngrlyn, Fotolia
    Les bilingues possèdent une malléabilité et une souplesse cognitive supérieures à la moyenne. © gkhngrlyn, Fotolia

    Le cerveau dopé par les langues étrangères

    Concernant la vivacité d'esprit, par exemple. Ainsi les enfants qui parlent couramment deux langues arrivent plus facilement à se concentrer, même lorsque leur environnement est agité. Ils sont aussi plus doués pour les tâches aussi bien analytiques qu'artistiques. Et leur cerveau semble avoir plus de facilité à passer d'une tâche à une autre.

    Une étude de l'université du Kentucky (États-Unis) montre quant à elle que connaître deux langues - ou plus - depuis son enfance aide les adultes à remplir une tâche demandant une certaine flexibilité cognitive plus rapidement que les autres et à moindre coût. Une autre équipe de recherche affirme que ceux qui parlent deux langues sont même capables de traiter les informations contenues dans les mots plus rapidement. Ils sont capables de distinguer plus facilement, dans leur environnement, l'essentiel de l'accessoire.

    D'autres études suggèrent que l'âge moyen de l'entrée dans la démencedémence sénile - ou l'apparition des premiers signes de la maladie d’Alzheimer - recule de plus de quatre ans pour les personnes bilingues.

    Enfin, un peu plus surprenante peut-être, cette étude de chercheurs de l'université de Chicago (États-Unis) qui conclut que les personnes qui réfléchissent dans une langue étrangère se montrent plus rationnelles et précises. Le tout grâce à la distance que l'on met naturellement lorsque l'on pense dans une langue qui n'est pas notre langue maternelle.