Depuis une douzaine d’années, l’immunothérapie a complètement révolutionné la prise en charge de nombreux cancers. Le concept est ingénieux : il s’agit d’activer les cellules immunitaires du patient pour qu’il arrive à combattre les cellules cancéreuses lui-même.
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Au lieu de s’attaquer directement à la tumeur comme le font les molécules de chimiothérapie ou les radiothérapies, les médicaments d’immunothérapie agissent sur le système immunitaire du patient. Ainsi, l’organisme apprend à reconnaître et à détruire les cellules cancéreuses. C’est grâce à une meilleure connaissance de la tumeur dans son environnement et dans ses interactions que ces nouvelles thérapies ont pu voir le jour.
Comment les cellules cancéreuses déjouent le système immunitaire ?
Les cellules cancéreuses ont acquis des propriétés anormales qui les rendent malignes. Certaines molécules spécifiques, nommées antigènes, apparaissent à leur surface tandis que d’autres disparaissent. Ces nouvelles molécules ont la propriété d’inactiver les défenses de l’organisme. Les molécules qui disparaissent ont pour conséquence que le système immunitaire n’est plus capable de reconnaître les cellules cancéreuses comme des cellules à détruire. Ainsi, elles exploitent leur environnement et se multiplient rapidement. Les médicaments d’immunothérapie ont pour objectif d’indiquer au système immunitaire que les cellules cancéreuses sont des cellules à abattre.

Les différentes stratégies d’immunothérapie
Les cytokines sont une famille de molécules qui participent à la signalisation du système immunitaire. Elles sont importantes pour la régulation de l’activité des cellules immunitaires. Augmenter leur nombre permet de renforcer la réponse immunitaire. L’interféron alpha 2b est indiqué dans la prise en charge de certaines leucémies, myélomes ou mélanomes. L’interleukine 2 (IL-2) est utilisée dans les cancers du rein avancés ou les mélanomes métastatiques.
Les anticorps monoclonaux sont fabriqués pour se fixer de manière spécifique sur un récepteur à la surface d’une cellule tumorale, pour bloquer son activité d’inhibition du système immunitaire par exemple. Seuls les patients présentant une tumeur exprimant ce récepteur sont éligibles à ce type de traitement. L’anticorps anti-HER2 est indiqué dans les cancers du sein HER2 (environ 15 % des cas). Les anticorps anti-CD20 sont utilisés dans de nombreux cancers hématologiques (lymphome, leucémies lymphocytaires chroniques).
Les anticorps bispécifiques ont la capacité de s’accrocher sur deux types de cellules différentes pour les rapprocher géographiquement l’une de l’autre. Le blinatumomab se fixe à la fois sur un lymphocyte T cytotoxique et sur une cellule cancéreuse, ce qui permet à la première de détruire la seconde.
Les anticorps conjugués ont pour objectif de venir délivrer une molécule cytotoxique au cœur de la tumeur. Cela permet de diminuer de façon considérable les effets indésirables des chimiothérapies.
Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire permettent de lever les mécanismes d’inhibition du système immunitaire. Dans le mélanome, l’ipilimumab empêche une interaction moléculaire qui bloquait la réponse immunitaire.
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