au sommaire


    Un lymphome est une maladie cancéreuse qui touche des cellules du système lymphatique : des lymphocytes. Contrairement aux leucémies, les cellules cancéreuses n'envahissent pas la circulation sanguine mais touchent en particulier les ganglions lymphatiques qui augmentent de taille. Des lymphocytes, souvent les B, prolifèrent de façon anarchique, au niveau des ganglions, du foie ou de la raterate.

    On distingue la maladie de Hodgkinmaladie de Hodgkin et quelque vingt formes de lymphomes non hodgkiniens. La différence entre lymphome de Hodgkin et lymphome non hodgkinien tient à la présence de certaines cellules. Les volumineuses cellules de Reed-Sternberg, qui ont des noyaux irréguliers, sont spécifiques du lymphome de Hodgkin. Le diagnosticdiagnostic du lymphome se base sur une biopsiebiopsie des ganglions touchés, et des examens d'imagerie médicale.

    Lymphome de Hodgkin et lymphome non hodgkinien

    En 2012, 1.880 personnes ont été diagnostiquées avec un lymphome de Hodgkin en France. Ce cancercancer peu fréquent touche surtout de jeunes adultes, entre 20 et 30 ans, et des personnes de plus de 60 ans. Le traitement par chimiothérapiechimiothérapie et radiothérapieradiothérapie permet une guérisonguérison dans 80 % des cas, d'après l'institut national du Cancer.

    D'après l'institut Curie, environ 80 % des lymphomes sont des lymphomes non hodgkiniens : 11.000 cas sont diagnostiqués chaque année, ce qui fait du lymphome non hodgkinien, le 5e cancer le plus fréquent en France. Les lymphomes non hodgkiniens sont en fait un ensemble de maladies qui se distinguent en fonction des cellules concernées (lymphocytes B ou T), de l'avancée de la pathologiepathologie et des organes touchés. Par exemple, le lymphome de Burkitt est un lymphome malin non-Hodgkinien qui touche des lymphocytes B matures. Certains lymphomes sont plus agressifs que d'autres.

    Le lymphome non hodgkinien touche plus d'hommes que de femmes. Le traitement de ces lymphomes utilise la chimiothérapie. D'après la Fondation contre le cancer (Bruxelles), différents facteurs semblent favoriser l'apparition de lymphomes non hodgkinien : une maladie immunitaire, le SidaSida, un traitement immunosuppresseurtraitement immunosuppresseur, une exposition importante à des pesticides, ou certains virusvirus (HTLV-1 et Epstein Barr).