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La dépression post-partum ou dépression post-natale précoce concerne 10 à 20 % des femmes. Le terme post-partum signifie que cette dépression se déroule après l'accouchement. La dépression post-partum se distingue du baby blues qui touche beaucoup plus de femmes.
Le baby blues se manifeste dans les jours qui suivent l'accouchement par une forte émotivité (des larmes), de l'anxiété, une crainte de ne pas pouvoir s'occuper de son bébé. Le baby blues est bref, passager (moins de cinq jours) et peu intense. Il a lieu généralement entre le troisième et le septième jour suivant la naissance. Les modifications des taux d'hormones suite à l'accouchement peuvent participer à ces variations d'humeur.
La dépression post-partum s’installe dans la durée
Si les symptômessymptômes du baby blues se prolongent au-delà de la première semaine et s'ils deviennent plus importants, il s'agit plutôt d'une dépression post-partum. Dans ce cas, la patiente semble découragée, elle peut avoir des douleursdouleurs (maux de tête, douleurs abdominales), des phobiesphobies (peur de faire du mal à son bébé). Les autres symptômes souvent présents sont la perte d'appétit, un grand sentiment de tristesse, de l'agitation et des problèmes de concentration.
Un suivi s'impose, avec une prise en charge pluridisciplinaire ; un traitement contre la dépression doit être envisagé. Celui-ci peut aller jusqu'à l'hospitalisation de la mère et de l'enfant dans des cas de dépressions sévères. Dans des cas très graves, et heureusement très rares, la dépression du post-partum peut aller jusqu'à l'infanticide ou au suicide.