- Un dossier pour tout savoir sur les bébés
Lorsque le bébé se réveille en pleine nuit et se met à pleurer, que faut-il faire ? Se précipiter pour le rassurer ou le laisser s'exprimer un peu avant de venir le retrouver ? Les pédiatres ne se sont toujours pas mis d'accord sur cette question.
Les uns pensent que délaisser l'enfant conduit d'une part à affaiblir l'attachement qu'il a pour sa mère et à faire baisser l'estime de soi. De plus, une étude publiée en décembre dernier montrait que le stress engendré durant les premiers temps de la vie pouvait avoir de sévères répercussions sur le développement neurologique du bébé, et lui causer des traumatismes durables.
Les autres en revanche considèrent que laisser pleurer le nourrisson est une expérience formatrice (si on ne le laisse pas trop longtemps), qu'il n'en souffre pas et qu'en plus, l'anxiété maternelle finit par diminuer. Pour apporter des réponses à ce débat, des scientifiques du Royal Children’s Hospital de Victoria (Australie) ont suivi des enfants pendant plus de cinq ans pour voir si ceux qu'on avait laissé pleurer se portaient plus mal que les autres. Apparemment non, d'après les résultats publiés dans la revue Pediatrics.
Bébés pleureurs ou non, tous se portent aussi bien
En tout, 326 familles ont été recrutées. Chacune était libre d'élever son bébé selon les différentes méthodes. Une partie d'entre elles ont opté pour la technique du pédiatre Richard Ferber, dite des pleurs contrôlés, qui invite les parents à habituer le bébé à se plaindre un peu plus longtemps nuit après nuit avant l'intervention des parents. D'autres ont pratiqué la méthode du camping out, à savoir venir dans la chambre du nourrisson quand il est en pleine crise de larmes mais simplement se placer à côté de lui, sans le prendre dans ses bras. Un troisième lot regroupait les enfants « contrôle », ceux qui étaient aussitôt rassurés par leurs parents.

Dors bébé, dors. Au moins la question de savoir si tes parents doivent te laisser pleurer ou non ne se pose pas... © Ambrozinio, StockFreeImages.com
Régulièrement, des mesures pour évaluer le développement affectif, la santé mentale ou la capacité à gérer le stress ont été entreprises depuis l'âge de 7 mois jusqu'à leurs 6 ans. Et l'analyse est formelle : à aucun moment ces bambins n'ont présenté de différences avec leurs homologues. Pas de trouble du comportement, des émotions, des relations sociales ou du sommeil. Pas de problème d'attachement avec les parents ou avec les personnes extérieures, pas plus de conflits dans la famille. Les parents ne sont pas affectés non plus par les techniques d'apprentissage du sommeilsommeil : pas de problème de dépression, d'anxiété ni d'autorité.
Pas de consigne pour les parents
Les auteurs sont allés encore plus loin : ils ont mesuré les taux de cortisolcortisol, l'hormonehormone du stress. À ce niveau non plus, aucune différence...
Les méthodes classiques conseillées par les pédiatres semblent donc toutes sans danger pour l'enfant. Ainsi, les chercheurs invitent les parents à opter pour la technique qui leur convient, sans se préoccuper de la santé de leur enfant puisque celle-ci ne sera pas affectée.
En revanche, il est important de ne pas commencer trop tôt. Avant l'âge de 6 ou 7 mois, les spécialistes conseillent de se lever systématiquement et de prendre le bébé dans les bras à chaque crise de larmeslarmes. Après, il devient possible de le laisser pleurer un peu. Mais pas toute la nuit !
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