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Le flutter tire son nom de son origine anglosaxonne, qui évoque un battement d'ailes. En médecine, il désigne une tachycardie caractérisée par des contractions des oreillettesoreillettes (ou des ventricules) très rapides mais aussi régulières. Son diagnostic est posé par électrocardiographie (ECGECG).
Lorsqu'il est accompagné de son qualificatif auriculaire, le flutter désigne naturellement des contractions des oreillettes cardiaques. Celles-ci se font à un rythme de 250 à 350 battements par minute, ce qui est extrêmement rapide. Les principaux symptômes en sont des palpitations, voire une fatigue persistante.
Flutter auriculaire : quels risques ?
Le flutter auriculaire est moins fréquent que la fibrillation auriculaire. Cet autre trouble cardiaque est caractérisé par des contractions irrégulières des oreillettes, entraînant un rythme cardiaque anarchique. Dans les deux cas, le risque principal est de voir se former un thrombusthrombus, c'est-à-dire un caillot sanguin. Celui-ci est susceptible de migrer dans la circulation générale, et peut ainsi être à l'origine d'un d'infarctus ou d'un accident vasculaire cérébralaccident vasculaire cérébral (AVC).
Comme c'est le cas en présence d'une fibrillation auriculaire, la prise en charge du flutter auriculaire repose sur le contrôle de la fréquence cardiaque. Ainsi que sur la préventionprévention de la thromboembolie.
Source :
- Faculté de médecine de Grenoble, site consulté le 18 octobre 2011
- Le Manuel Merck, Quatrième édition.