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    À Gaza, la situation sanitaire désastreuse pourrait faire plus de morts que les bombes israéliennes, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMSOMS) dans un communiqué publié le 21 décembre dernier. C'est surtout la propagation de maladies infectieuses qui inquiète : depuis  la mi-octobre, « plus de 100 000 cas de diarrhée ont été signalés », dont la moitié concerne des enfants de moins de 5 ans. La population doit également composer avec « plus de 150 000 cas d'infections des voies respiratoires supérieures et de nombreux cas de méningite, d'éruptions cutanéeséruptions cutanées, de gale, de poux et de varicellevaricelle ».

    L'effondrement du système de santé et un manque d'hygiène et de nourriture

    En cause : un système de santé « à genoux », et un accès à l'eau potable et à des installations sanitaires quasiment inexistant. Comptez en moyenne « une douche pour 4 500 personnes et une toilette pour 220 ». Une situation encore aggravée par la crise de la faim qui touche 93 % de la population, affaiblit le système immunitairesystème immunitaire et rend plus vulnérable face à la maladie. « Au moins un ménage sur quatre [...] souffre d'un manque extrême de nourriture et de famine et a dû vendre ses biens et prendre d'autres mesures extrêmes pour pouvoir s'offrir un simple repas ». Une situation humaine désastreuse qui ne pourra s'améliorer qu'avec la fin des attaques. « Cela doit cesser », martèle l'OMS.

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