Huit patients de l'Hôpital Karolinska de Stockholm ont testé avec succès le sang en poudre mis au point par des chercheurs américains. Ce sang artificiel suscite de grands espoirs quant à la gestion des stocks de sang par les hôpitaux.

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    Globules rouges

    Globules rouges

    D'après les propos du Professeur Bengt Fagrell, rapportés par la BBC, «il n'y a aucun signe de rejet».
    Ce sang artificiel est fabriqué à partir de sang véritable, déshydraté par un procédé tenu secret. Il s'agit en l'occurrence de sang humain mais B. Fagrell d'ajouter que n'importe quel sang pourrait être utilisé.

    Cette découverte fait naître de multiples espoirs.

    Tout d'abord dans la gestion des stocks de sang détenus par les organismes hospitaliers : ce sang, fabriqué à partir de sang naturel provenant de dons dans un contexte où ceux-ci deviennent insuffisants, peut être conservé pendant plusieurs années. Alors même que les stocks de sang réel ne peuvent être conservés que 42 jours en temps normal.

    Ce sang peut être injecté au patient immédiatement, sans vérification préalable de son groupe sanguin et cela sans risques de rejet par le système immunitaire.
    Ce qui signifie qu'il permettrait de gagner un temps jugé précieux lors d'interventions urgentes sur les lieux d'un accident par exemple.

    Enfin, sa capacité à transporter l'oxygène semble accrue, par contrastecontraste avec le sang naturel. Cette qualité permettrait de limiter les séquellesséquelles dans des situations comme celles d'attaques cardiaques.

    Il faut toutefois bien comprendre cette découverte comme un outil pour des situations d'urgence : il ne doit pas apparaître comme un substitut au sang du patient dont toutes les qualités ne se retrouvent pas dans le cas du sang en poudre.

    Ce nouveau procédé mérite en outre des approfondissements en matièrematière de risques pour le patient sur le long terme.