Ces travaux menés par Habib Boukerche et publiés dans Cancer Research montrent que la présence de synténine est un élément clé de la malignité du mélanome. Ils ouvrent la voie au développement de nouvelles pistes thérapeutiques pour le mélanomemélanome et d'autres cancers.
L'incidenceincidence du mélanome augmente dans les deux sexes depuis vingt ans. En France, environ 80 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année et plus de 50% d'entre eux de plus de 1,5 mm d'épaisseur évolueront vers un cancercancer généralisé. Il n'existe à ce jour aucun traitement éprouvé permettant de prolonger la vie des malades souffrant de mélanome métastatiquemétastatique ; seule l'ablationablation de la tumeurtumeur avant la dissémination des cellules tumorales est efficace.
Le mélanome prend naissance à la jonction derme-épiderme où sont localisés les mélanocytesmélanocytes, puis après une phase de croissance horizontale sans risque de métastasesmétastases pour le patient, progresse au cours d'une phase verticale vers les couches les plus profondes du dermederme, en acquérant la compétence métastatique. La cascade d'événements qui s'ensuit est un mécanisme complexe permettant à certaines cellules cancéreuses de se transformer en cellules métastatiques et de s'implanterimplanter dans les tissus.
« Le génomegénome humain est presque entièrement décrypté et nous entrons maintenant dans une phase d'identification des fonctions des gènes » souligne Habib Boukerche. Grâce à un modèle d'étude de la métastase spontanée du mélanome, les chercheurs ont identifié un gènegène nommé synténine (ou mda-9) qui joue un rôle clé dans la progression tumorale du mélanome et la survenue des métastases.
En intégrant au mieux les compétences spécifiques des diverses protéinesprotéines de signalisation, les synténines organisent des macrocomplexes dans la cellule tumorale, lesquels transmettent un signal spécifique qui intime aux cellules cancéreuses l'ordre de se mouvoir. Les synténines contribuent ainsi à la génération de force mécaniques nécessaires à la mobilité de la cellule cancéreuse. Elle migre ensuite vers les couches les plus profondes du derme pour y former des métastases.
En greffant à des ratons nouveaux-nés des cellules tumorales de mélanomes dans lesquelles le gène de la synténine est inhibé, les chercheurs ont réussi à entraîner une régression des métastases pulmonaires. A l'inverse, l'introduction de ce gène augmente la formation des métastases.
Ces résultats ont été confirmés par les données cliniques issues des biopsiesbiopsies de patients : « d'une part, il existe une corrélation entre le niveau d'expression de la synténine dans le mélanome et l'agressivité de ces cancers in vitroin vitro, d'autre part la synténine est fortement exprimée au cours de la transition du mélanome de la phase de croissance horizontale vers la phase de croissance verticale et dans les métastases » souligne Habib Boukerche.
Ces résultats ouvrent de nouvelles voies dans la compréhension du cancer et pourraient permettre plus généralement le développement de nouveaux médicaments anti-cancéreux.
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