Le sommeil et le rythme biologique de l’individu influencent sa forme physique. Conséquence : le moment auquel a lieu une compétition peut compromettre le résultat.

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    Dans un article paru dans Current Biology, Roland Brandstaetter et Elise Facer-Child, chronobiologistes à l'université de Birmingham (Royaume-Uni) ont étudié le rythme biologique de 120 athlètes. Les participants ont été classés en trois groupes, selon qu'ils étaient « du matin », « du soir » ou d'une catégorie « intermédiaire ». Les scientifiques ont ensuite évalué leurs capacités physiquesphysiques - endurance notamment - à différents moments de la journée. Six au total. Une seule recommandation avait été donnée aux sportifs : celle de ne pas mettre leur réveil à sonner afin de se laisser guider par leur horloge interne.

    « Nous montrons que la performance individuelle peut varier jusqu'à 26 %, selon le moment de la journée, explique Brandstaetter. C'est considérable quand on sait déjà qu'une variation de 1 % peut faire la différence entre la première et la quatrième place sur un 100 mètres des Jeux olympiques. »

    D'une manière générale, « les sportifs du matin seront plus performants à la mi-journée, poursuit-il. Quant aux lève-tard, ils atteindront le top de leur forme, le soir, vers 20 h. Mais ce ne sont que des moyennes. Pour plus de précisions, il convient à chacun de faire des tests chronométrés, à différents moments de la journée et selon l'heure de réveil naturel. » Alors prêts ? Partez !