Le moustique-tigre est désormais présent dans tous les départements de France métropolitaine. La Normandie est la dernière région à céder à l’envahisseur selon l’Agence régionale de santé.


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    Tous les ans, le moustique-tigre conquiert de nouveaux territoires. Or, une fois qu'il est installé en ville, il n'en part plus. Chaque année, la direction générale de la santé recense la présence de cette espèce invasiveespèce invasive sur le territoire français. En 2020, elle était implantée (durablement installée) et active (elle se multiplie) dans 58 départements placés en vigilance rouge. L'année suivante, elle colonisait un total de 64 départements sur le territoire en ajoutant la Mayenne, le Jura, le Doubs, le Cantal, la Haute-Vienne et l'Indre-et-Loire. Enfin, le moustiquemoustique Aedes albopictusAedes albopictus totalisait 71 départements l'année dernière.

    La dengue, le zika ou encore le chikungunya atteignent désormais la France à cause du changement climatique. Décryptage avec Julie Kern dans la Santé sur Écoute. © Futura

    La Normandie craque face au moustique-tigre

    Le moustique-tigre est désormais présent sur tout le territoire français, la Normandie venant de céder face au nuisible. « À la suite des actions menées sur la saisonsaison 2023 (enquête, prospection, analyses de signalement citoyen, relevé de piège), l'Agence régionale de santé (ARS) Normandie confirme pour la première fois l'implantation du moustique-tigretigre dans la région, en Seine-Maritime », selon un communiqué de l'ARS de Normandie publié le 19 mars 2024. Toutefois, aucune transmission locale de maladie liée au moustique n'a été constatée en Normandie à ce jour. Présent sur le territoire depuis 2004, le moustique noir rayé de blanc vient d'Asie et il est le vecteur de maladies comme la dengue, le chikungunya ou Zika.

    Il est bientôt de retour

    Un communiqué de l'EID Méditerranée (Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen) du 21 mars dernier ne relève rien de particulier malgré quelques spécimens isolés et précoces. Les effectifs augmentent au point d'être visibles à partir de fin avril-début mai. « C'est d'ailleurs le 1er mai de chaque année que le ministère de la Santé réactive le plan national antidissémination de ces maladies et les dispositifs de lutte antivectorielle associés », précise le communiqué. On peut d'ores et déjà adopter quelques gestes simples pour se prémunir contre le moustique-tigre.