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L'étude sur le sujet, menée par des chercheurs de l'Université de Chicago, est publiée dans le Psychosomatic Medicine Journal. Elle montre que le fait d'accomplir des tâches inductrices de stress, mentales ou émotionnelles entraînait une tension artérielletension artérielle accrue due à une résistancerésistance vasculaire (résistance au flux sanguin dans les vaisseaux) chez des étudiants vivant seuls de l'Ohio State University. Il a aussi été observé une tension artérielle plus élevée chez les étudiants ne vivant pas seuls, mais cela était du à un rythme cardiaque accru, réponse plus normale au stress. Chez les étudiants vivant seuls, ce rythme s'est révélé moins élevé. Une tension artérielle élevée et l'existence d'une résistance vasculaire signifient un risque plus grand de maladies cardio-vasculaires.
Dans une étude parallèle portant sur des personnes âgées de 53 à 78 ans, la tension artérielle augmentait avec l'âge chez les personnes seules. Elle demeurait plus stable chez les personnes ne vivant pas isolées. Les résultats recueillis ici corroborent ceux concernant les étudiants, précisent les auteurs.
Il n'y avait pas de différence entre individus isolés et non-isolés en termes d'habitudes de vie telles que fumer, boire, manger. Les auteurs évoquent donc la nécessité d'une étude destinée à comprendre l'origine de l'existence d'un risque plus élevé de maladies cardio-vasculaires chez les personnes seules.