La Food and Drug Administration a donné son accord pour la commercialisation d'un médicament de lutte contre le Sida d'un nouveau genre, le premier depuis sept années à proposer un mode inédit d'attaque du virus.
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Ce médicament, l'enfuvirtide ou T-20, est ce qu'on appelle un "inhibiteur de fusion" qui permet d'empêcher le virusvirus de pénétrer dans les cellules du système immunitaire.

Il sera commercialisé sous le nom de marque Fuzeon par le géant pharmaceutique Roche et la société de biotechnologiesbiotechnologies Trimeris en Caroline du Nord.

Jusqu'à présent, la médecine disposait de deux douzaines de médicaments anti-VIH répartis en trois classes : les inhibiteurs de la protéaseinhibiteurs de la protéase (IPIP), les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inversetranscriptase inverse (INTI) et les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI).
L'introduction sur le marché du premier inhibiteur de fusionfusion vise en priorité les malades devenus, au fil de leur traitement, résistants à un ou plusieurs de ces autres médicaments.

Mais la question du coût risque de poser problème. Le T-20, une moléculemolécule de 36 aminoacidesaminoacides, est en effet particulièrement difficile à synthétiser et donc cher (de l'ordre de 20 000 dollars pour un an de thérapiethérapie).
La production prévue en 2003 devrait permettre de traiter 15 000 patients (dont 10 000 aux Etats-Unis), 32 000 l'année suivante et 40 000 en 2005.