Dans plus de 120 pays, la Semaine mondiale de l’allaitement maternel organise la promotion de cette pratique, bénéfique pour le nourrisson, à court terme et pour l'adulte qu'il deviendra.

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    L'allaitement maternel : la meilleure des nourritures, particulièrement quand manque l'eau salubre. © C Quenum/Fotolia

    L'allaitement maternel : la meilleure des nourritures, particulièrement quand manque l'eau salubre. © C Quenum/Fotolia

    En dépit de progrès réels depuis 15 ans, 38% seulement des nourrissons de moins de 6 mois dans les pays en développement, sont nourris exclusivement au sein. Or l'importance d'un allaitement exclusif jusqu'à 6 mois n'est plus à démontrer. L'OMS recommande d'ailleurs de poursuivre l'allaitement jusqu'à l'âge de deux ans, complété dans ce cas par l'apport d'autres aliments.

    « L'allaitement au sein est une excellente source de nutrition pour les nourrissons et, notamment en l'absence d'eau salubre, il évite aux jeunes enfants de dangereuses maladies hydriques comme la diarrhéediarrhée », précise Ann Veneman, directrice générale de l'Unicef.

    Trois mille cinq cents vies pourraient être sauvées

    « L'allaitement exclusif au sein pendant les six premiers mois de vie protège les nourrissons des maladies infectieuses et respiratoires, et renforce leur système immunitairesystème immunitaire », poursuit-elle. Chaque jour, 3.500 vies pourraient être sauvées dans le monde si tous les nourrissons étaient exclusivement nourris par leur mère durant les premiers mois de la vie.

    Rappelons que chez les mères séropositivesséropositives au VIHVIH et chez ces dernières seulement, l'OMS recommande l'allaitement artificiel. A condition que ce dernier soit « acceptable, praticable, économiquement supportable, possible à long terme et sûr... ». Des conditions qui, malheureusement, font cruellement défaut dans les pays en voie de développement.