La comparaison de deux populations de cellules souches provenant de dents de sagesse montre des différences notables dans le potentiel de différenciation des cellules.


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    Une nouvelle étude américaine révèle la carte génétique la plus complète à ce jour des cellules souches buccales, ouvrant notamment la voie à une médecine régénératrice ciblée et à des thérapies pour la croissance des os.

    L'équipe de recherche de l'Institut ADAADA Forsyth et de l'Université de Caroline du Nord (États-Unis) a utilisé l'analyse transcriptomique unicellulaire pour cartographier les cellules souches de la pulpe dentaire et du ligament parodontal de dents de sagesse extraites. Les résultats publiés dans le Journal of Dental Research montrent des « différences remarquables entre elles ». En effet, les groupes uniques du ligament parodontal ressemblaient à des fibroblastesfibroblastes (des cellules qui peuvent se différencier pour former du tissu conjonctif), alors que les groupes uniques de la pulpe dentaire présentaient un potentiel de différenciation plus élevé, pour se convertir en ostéoblastesostéoblastes. Il s'agit de cellules qui peuvent réparer des os existants ou en former de nouveaux.

    Des cellules souches pour réparer des tissus dentaires

    En trouvant que la composition génétique des groupes de la pulpe dentaire les prédisposait à la différenciation en ostéoblastes, les chercheurs espèrent pouvoir exploiter la thérapie par cellules souches pour la régénération des dents. « Nous pourrions potentiellement sélectionner une cellule souche en fonction de ses propriétés distinctes afin de créer des thérapies régénératives ciblées pour la réparation des tissus dentaires et d'autres thérapies régénératives », écrivent-ils dans leur article.