Les femmes consomment moins d'alcool que les hommes en France mais elles ne sont pas pour autant plus à l'abri des effets néfastes de l'alcoolisme. En effet, une hormone agissant exclusivement chez les femmes altère la réponse des neurones face à l'alcool.
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Selon Santé publique France, 10 % de la population française consomme quotidiennement de l'alcoolalcool. Les femmes sont moins nombreuses à boire de l'alcool quotidiennement, mais sont plutôt des consommatrices occasionnelles (55,7 % des femmes contre 36,8 % des hommes).
Si les hommes sont plus enclins à enchaîner les verresverres, les femmes sont plus sensibles aux effets nocifs de l’alcool, malgré une consommation plus mesurée.
Cette différence pourrait s'expliquer par la sécrétionsécrétion d'une hormonehormone qui modifie la réponse neuronale chez les femmes. C'est la conclusion d'une étude parue dans The Journal of Neuroscience, dont les résultats ont été obtenus chez des souris de laboratoiresouris de laboratoire qui ont un système nerveux proche de celui de l'humain.

Une hormone altère la réaction des neurones face à l'alcool
Chez les femmes, la consommation d'alcool est associée avec des modifications biologiques importantes. Le taux d'œstradiol (E2) augmente et altère le système de la dopaminedopamine, un neurotransmetteurneurotransmetteur dans plusieurs voies du système nerveux centralsystème nerveux central dont celle de la récompense. Quand les taux de E2 sont hauts, les neuronesneurones de l'aire tegmentale ventrale du mésencéphale réagissent plus intensément à la présence d'éthanol et libèrent de la dopamine.
La prise d'alcool est donc plus « récompensée » par le système nerveux des souris femelles que celui des mâles. En bloquant certains récepteurs (ERa et ERb) de l'œstradiol dans les neurones, le comportement de binge drinking, c'est-à-dire consommer beaucoup d'alcool en très peu de temps, s'estompe chez les femelles alors qu'il persiste chez les mâles.
« Si la consommation d'alcool est plus importante durant les périodes où les niveaux d'œstrogèneœstrogène sont élevés, cela peut contribuer à la fois à des risques pour la santé liés à l'alcool mais aussi augmenter les risques de développer des problèmes d'alcoolisme sévères », explique Amy Lasek, coautrice de l'étude pour le site Inverse.
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