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Sur un plan scientifique, notre étude de la plasticité des dates de ponte face au réchauffement climatiqueréchauffement climatique est originale, car elle étudie l'hétérogénéité environnementale (spatiale et temporelle) comme un objet d'étude en soi, plutôt que comme un biais perturbateur.
Nichoir. © Capri23auto, Pixabay, DP
Nichoir © Teddy Wilkin
À l'avenir, nous espérons aller encore plus loin dans l'étude des trajectoires évolutives et des mécanismes impliqués dans les réponses aux changements de climat (plasticité vs microévolution) en intégrant une dimension le plus souvent ignorée : l'interaction entre hétérogénéité environnementale et architecture génétiquegénétique.
Mésange © Sławomir Staszczuk Licence de documentation libre GNU, version 1.2
Mais l'impact de nos recherches est plus vaste encore que celui délimité par l'espèceespèce étudiée et par le champ de la biologie de l'évolution. Nous développons nos connaissances sur des questions fondamentales en écologieécologie et en évolution en nous appuyant sur :
- des bases théoriques puissantes ;
- des jeux de données à long terme avec des suivis individuels grâce au marquage ;
- des expertises solides pour les analyses.
Nous portons l'espoir que les données et résultats générés par ce type d'étude aideront à ajuster les procédures et les politiques de gestion visant à conserver les ressources génétiques et écologiques naturelles, en mettant ainsi à l'épreuve nos outils en biologie de l'évolution. Cette possibilité d'intégrer une dimension évolutive dans la gestion des populations peut se révéler décisive pour certaines actions de conservation, comme la mise en place de réserves naturelles.