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« L'ère du réchauffement climatiqueréchauffement climatique est terminée. L'ère de l'ébullition planétaire est arrivée. » Ce sont les mots d'Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, l'Organisation des Nations unies, pour commenter les derniers chiffres publiés par les réseaux de surveillance du climatclimat.
Pour nous aider à prendre conscience de l'ampleur du phénomène, la NasaNasa a choisi de mettre en image ces chiffres. Par le biais de deux graphiques qui montrent comment ont évolué les anomaliesanomalies de températures de surface depuis 1880. Prenant pour ligne de baseligne de base la période 1951-1980.
Le saviez-vous ? Le réchauffement climatique a été démontré pour la première fois par une femme en.... 1856 ! Découvrez son histoire dans Chasseurs de Science. © Futura
Et tous les deux font bien ressentir à quel point juillet 2023 a été hors des limites. Flirtant avec la fameuse barre des 1,5 °C au-dessus des températures préindustrielles.
« Ces températures ne sont pas normales »
« Ce mois de juillet n'a pas seulement été plus chaud que tous les mois de juillet précédents -- c'était le mois le plus chaud que nous ayons enregistré depuis le début de nos activités en 1880 », ajoute Gavin Schmidt, le directeur du Goddard Institute of Space Studies (GISS, Nasa), dans un communiqué. « La science est claire, ce n'est pas normal. Le réchauffement alarmant dans le monde est principalement dû aux émissionsémissions de gaz à effet de serre d'origine humaine. Et cette augmentation des températures moyennes alimente une chaleur extrême dangereuse que les gens subissent partout dans le monde. »
