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    Chaque année, 640.000 tonnes de filets, lignes, gilets de sauvetage et autres cordes sont perdues ou abandonnées dans les océans par l’industrie de la pêche, révèle Greenpeace dans un rapport publié le 6 novembre. La plupart de ces débris en plastique viennent s'ajouter aux millions de tonnes de déchets rejetés chaque année en mer. Ces « équipements fantômes » représentent 10 % de la pollution plastique des océans et même 70 % des macrodéchetsmacrodéchets (plus de 20 cm) flottant à la surface.

    Les filets et casiers dérivants constituent par ailleurs des pièges mortels pour les animaux marins (thonsthons, tortuestortues, phoques, dauphins, baleines...). Les déchetsdéchets plastiqueplastique sont aussi ingérés par les animaux qui s'étouffent avec. En mars, une baleine retrouvée morte avec 40 kg de plastique dans l'estomac sur une plage aux Philippines. Enfin, ces milliers de tonnes de plastique viennent s'échouer sur les côtes, mettant en danger les écosystèmes et les habitats de nombreuses espècesespèces.

    Greenpeace dénonce notamment l'absence de gouvernance internationale pour gérer cette question. 64 % des océans échappent à la souveraineté des pays ; il est du coup bien difficile d'interpeller et de condamner les fautifs. L'ONG demande un « traité mondial des océans » sous l'égide des Nations unies protégeant au moins 30 % des océans, y compris les eaux internationales.

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