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    Il y a 50 ans, le terme de « pollution lumineuse » faisait son apparition dans la grande revue Science. Depuis 2011, notre ciel nocturne devient plus lumineux d'environ 10 % par an. De nombreuses études se sont intéressées aux effets physiologiques de cet excès de lumièrelumière que nous nous infligeons. À nous et à tous les êtres vivants qui partagent notre vie sur TerreTerre. Mais aujourd'hui, c'est sur un aspect peut-être un peu moins tangible que des chercheurs attirent l'attention dans leur article non encore évalué par leurs pairs.

    De moins en moins d’étoiles dans le ciel

    Ces astronomesastronomes pleurent -- presque littéralement -- la disparition du ciel étoilé. Ce ciel vers lequel l'humanité tourne des yeuxyeux admiratifs et interrogateurs depuis des millénaires. Ce ciel comme source de toutes les mythologies et de quelques religions. Ce ciel qui, nous l'avons découvert un peu plus récemment, nous renvoie à la structure complexe de notre propre cerveau.

    « Bien plus qu'à une simple perte d'environnement, écrivent les chercheurs, nous assistons à une perte de patrimoine, de langage, d'identité, d'histoires et de notre capacité à développer des activités en accord avec nos pratiques traditionnelles et qui respectent l'intégritéintégrité écologique de ce que nous appelons notre chez-nous ».

    La noctalgie pour qualifier une nouvelle forme de tristesse

    Pour toutes ces raisons, les astronomes ont décidé de poser un mot sur cette forme de tristesse de voir le ciel étoilé disparaître : la noctalgie.

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