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Les secousses sismiques se poursuivent au sud de l'Islande et l'activité continue au sein du système volcanique installé sous l'imprononçable glacierglacier Eyjafjallajökull, également appelé Eyjafjöll. Mais, bonne nouvelle, elle se réduit. D'après le Nordic Volcanological Center, les fontaines de laveslaves du volcanvolcan Eyjafjöll éjectent actuellement 30 mètres cubes de magmamagma par seconde, soit 75 tonnes, dix fois moins que le 17 avril.
L'eau du glacier qui surmonte ces remontées magmatiques, estimée à un kilomètre cube au début de l'éruption, serait désormais en grande partie évaporée, ce qui limite l'ampleur du nuage de cendres. Le panache ne s'élève plus qu'à trois kilomètres, contre plus du double au maximum de l'éruption. Les avions peuvent désormais circuler sans risque dans une grande partie de l'espace aérien européen. Tous les aéroports français, notamment, sont ouverts.
Gare au fluor
En revanche, les Islandais sont désormais directement exposés. Non seulement le nuagenuage est plus bas mais il est aussi bien plus concentré en fluorfluor. Avec la réduction de la quantité d'eau, qui provoquait une dilution, la teneur est passée de 25 à 35 mg/kg de cendres au début de l'éruption à 850 mg/kg le 19 avril. Le nuage pourrait de ce fait devenir dangereux pour les habitants de la région et notamment pour le bétail et leurs éleveurs. Rappelons que l'éruption a lieu au sud de l'Islande, à 120 kilomètres de la capitale Reykjavik, située à l'ouest, donc, heureusement, protégée grâce aux ventsvents dominants, qui viennent de l'ouest.
Les volcanologuesvolcanologues soulignent que le volcan Eyjafjöll n'a pas du tout cessé son activité et qu'elle pourrait se poursuivre ou s'amplifier, au même endroit ou ailleurs. Bref, on ne sait rien prédire pour l'instant et on ne peut qu'espérer que l'activité ne réveillera pas le volcan Katla, tout proche et bien plus agressif que le paisible Eyjafjöll.